Dissolution de la Ligue de hockey féminin canadienne
Fin de la LCHF : Marie-Philip Poulin est à la recherche de solution
La ligue de hockey féminin canadienne (LCHF) est contrainte de cesser ses activités le 1er mai par faute de rendement, a annoncé le conseil d’administration.
La Beauceronne Marie-Philip Poulin évoluait au sein de la formation des Canadiennes de Montréal depuis 2015. Sur les réseaux sociaux, l’athlète de Beauceville n’a pas manqué de laisser savoir sa déception.
« Comme joueuses, nous ferons de notre mieux pour trouver une solution, afin que ce ne soit pas notre dernière saison, mais il est difficile de rester optimiste. », a-t-elle écrit sur son compte Instagram.
Quelques heures après la triste annonce de la LCHF, cette dernière a été conviée à participer à un groupe de travail, afin de faire le point sur l’avenir des joueuses et trouver des solutions.
La LCHF a vu le jour en 2007 et comptait quatre équipes au Canada, soit les Canadiennes de Montréal, l’Inferno de Calgary, le Thunder de Markham et les Furies de Toronto. La ligue comptait aussi une équipe américaine, les Blades de Worcester, et une autre chinoise, les KRS Vanke Rays de Shenzhen.
Les cotes d’écoute record lors du match de final opposant les Canadiennes à l’Inferno (175 000 téléspectateurs) n’ont pas empêché la LCHF de mettre fin à ses activités.
Tentative de fusion
Jayna Hefford, commissaire de la LCHF, avait pour objectif d'unifier la LCHF et la Ligue nationale de hockey féminin (NWHL). Une rencontre entre les deux organisations devait avoir lieu en avril.
La NWHL compte cinq équipes évoluant toutes aux États-Unis. Cette dernière est basée sur un modèle d’affaires bien différent, alors qu’elle cherche à développer le hockey féminin tout en faisant des profits. La LCHF, en revanche, est un organisme à but non lucratif.
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