La baisse d’achalandage a eu raison de l’événement sportif
Fin de la BeauceRUN : les organisateurs s’expliquent
Depuis sa création, la BeauceRUN a connu une grande baisse d'achalandage qui a motivé les organisateurs à mettre un terme à l'événement. Lors de la première édition, en 2013, 1500 personnes étaient inscrites, alors qu’en 2018, l’événement a attiré seulement 500 coureurs.
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Cette perte d’intérêt pour les événements de course organisée a été observée sur l’ensemble de la province, ce que corrobore Francis Rancourt, directeur général du Grand prix cycliste de Beauce, ainsi que l’un des principaux organisateurs de la BeauceRun.
Selon le site web d’Iskio qui collige des données sur les différentes épreuves de course au Québec : « On assiste à une baisse de nombre de finissants sur à peu près toutes les distances », peut-on lire. Toujours selon eux, en 2018, un déclin des événements a été enregistré. Ils sont passés de 946 en 2017 à 845 en 2018.
Difficultés financières
Cette année, les organisateurs de la BeauceRUN ne pouvaient plus compter sur le soutien financier de Duvaltex qui était le principal commanditaire.
« Ils ont donné comme explication qu’ils avaient fait leur chemin dans l’événement et qu’ils faisaient autre chose maintenant. Pour eux aussi je crois que ce n’était pas un plus qu’il y aille une baisse de participation », a expliqué Francis Rancourt.
Dans le communiqué de presse paru plus tôt ce matin, les organisateurs ont toutefois tenu à remercier l’entreprise pour son engagement des dernières années.
Bas coûts d’inscription et déficit
En plus de la perte de ce commanditaire majeur, la BeauceRUN subissait les revers des bas coûts d’inscription. Ils étaient de 45$ pour les adultes et de 17$ pour les enfants, mais une augmentation n’était pas envisageable.
« Quand on a une baisse de participation, augmenter les coûts d’inscription... ce n’est pas une option qui a été retenue », a expliqué M. Rancourt.
De plus, les participants à la course des superhéros (une épreuve de 2 km) n’étaient pas rentables pour l’événement. « À chaque enfant qui s’inscrivait, on perdait un peu d’argent », a ajouté le directeur général du Grand prix cycliste. Lors de la dernière édition, ils représentaient la moitié des coureurs inscrits.
Bien qu’aucun déficit n’ait été enregistré l’an dernier, le conseil d'administration s’attendait à essuyer des pertes monétaires s’il allait de l’avant avec une septième édition.
Une éventuelle reprise ?
Les coordonnateurs de la BeauceRUN seraient prêts à réévaluer leur décision de mettre fin à la course si un partenaire voulait mettre « un certain montant dans l’événement », a mentionné Francis Rancourt. « On serait même prêt à négocier avec un autre organisateur pour qu’il reprenne la course. Il y a peut-être d’autres organisateurs qui pourraient trouver leur compte », a-t-il poursuivi.
Ce dernier a aussi fait remarquer qu’il serait possible de sauver des coûts en ne chronométrant plus la course avec des puces électroniques.
2 commentaires
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Un jour je voudrais bien me mettre a la course, mais quand on voit le prix, c'est plutôt turn off.