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LES QUATRE FERS EN L'AIR

durée 04h00
13 octobre 2019
duréeTemps de lecture 142 minutes
Par
Pierre Morin

LA SOCIÉTÉ HISTORIQUE SARTIGAN

Voila une expression qu'utilisaient nos arrière-grands-parents il y a plus d'un siècle lorsque leur cheval faisait une chute soudaine et brutale. Cette expression a traversé le temps et on l'entend encore de nos jours, sauf que ça concerne maintenant les accidents de véhicules. Alors allons-y pour ce sujet plus léger.

Le 30 janvier 2015, P.O. Poulin a écrit, à propos de l'intersection de la 127e rue et de la 2e avenue, le commentaire suivant: «Situé en face d'une rue en descente, l'emplacement de cette maison ne doit pas être rassurant pour les habitants. Je ne voudrais pas y vivre». Très vrai, même que ses craintes ont déjà failli se concrétiser lorsque, le 29 novembre 1979, un camion (appartenant à M. Albert Doyon de Saint-Prosper) chargé de madriers a manqué son virage et s'est renversé tout près de cette résidence (photo 1). Un vrai miracle qu'il ait évité cette maison qui appartenait à M. Luc Morin (autrefois à M. Georges Poulin). Les occupants ont dû avoir la frousse de leur vie! La façade de la maison a été passablement endommagée et le camion a été une perte totale. Heureusement, la situation est beaucoup moins dangereuse à cet endroit depuis qu'on a interdit les camions dans cette 127e rue il y a bien des années, quand on a érigé la route de contournement qui aboutit à l'intersection du Burger King.

La 2e photo nous montre une situation qu'on ne saurait trop comment qualifier: malchanceux de plonger tête première près du pont du ruisseau Jérôme tel qu'il existait en 1960. Mais chanceux quand même: les passagers s'en sont tirés indemnes. Ces gens revenaient de la messe en fin d'avant-midi en février 1960 lorsqu'ils ont pris toute une débarque sur une mince couche de glace dans la côte du domaine. Les 3 occupants de la cabine (le conducteur M. Poulin et son épouse, et l'épouse de M. Alphonse Champagne, ce dernier était dans la boite arrière et a été projeté sur le banc de neige, subissant une fracture à la jambe) se sont fait brasser plus qu'ils ne l'auraient souhaité, mais ils s'en sont tirés avec une bonne frousse, le bon Dieu leur a donné une chance vu qu'ils revenaient de la messe.

La 3e photo nous fait voir un accident inusité vers 1940: le type voulait vraiment monter sur le pont. C'était un Dodge Fargo 1937. Le chauffeur fut blessé seulement dans son orgueil, mais il a dû subir les sarcasmes de ses confrères et amis pendant longtemps pour cette bourde.

Photo 4: Ce camionneur a pris un bain bien involontaire alors qu'il livrait son chargement en mai 1971, lors de l'aménagement d'un barrage de dérivation de la rivière, en vue de travaux qu'on devait y effectuer. Le sol s'est dérobé sous le poids du camion. Si on agrandit l'image en zoomant sur la portière, on discerne l'écriture: READY-MIX. Le véhicule était alors conduit par M. Robert Boucher qui s'en est tiré indemne, mais il a dû faire un méchant saut.

Photo 1 fonds Ville Saint-Georges. Photos 2 et 3 fonds Claude Loubier. Photo 4 fonds Jean Barbeau. Texte et recherches de Pierre Morin. 


 Fondée en 1992, la Société Historique Sartigan est un organisme à but non-lucratif,
financé par les dons, dont la mission est la protection, l'interprétation, la valorisation
et la diffusion du patrimoine de Saint-Georges et de ses environs.

 


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