La Chambre de commerce de Saint-Georges fait un trou d'un coup avec Ripailles et cie
La soirée Ripailles a été populaire auprès des convives.
Élie Roy met la touche finale sur ses hors-d'œuvre.
Les enseignants au Centre de formation, Bruno Hippeau et Nicolas Turmel sont en compagnie de Francis Drouin, un finissant travaillant désormais au Château Bonne entente. Ils avaient préparé des feuilletés de riz de veau aux poires et au cognac, verrine de crevettes et salsa, et sushi californien
Jean Barbeau du Georgesville a fait aller son originalité pour la présentation de ses plats.
Les 33 biens mis aux enchères cette année, d’une valeur totale de 6 800 $, ont permis d’amasser environ 4 700 $. En moyenne, les acheteurs ont payé leurs acquisitions à un montant équivalent à 69 % de leur valeur réelle.
Le 17 septembre dernier, la nouvelle activité greffée à la Classique de golf et l’Encan prestige de la Chambre de commerce de Saint-Georges (CCSG) a été un fin succès au Club de golf de Saint-Georges. En plus de perpétuer la tradition du tournoi de golf et d’amasser des fonds de 20 000 $, la soirée Ripailles et cie a grandement plu à plus de 150 épicuriens.
Le tournoi de golf a rassemblé 112 participants au Club de golf de Saint-Georges. Une quarantaine de convives se sont joints aux golfeurs pour la nouvelle activité. Ceux-ci ont donc pu constater l’originalité et savourer des plats sciemment concoctés par les chefs Sébastien Paré du Restaurant Rock Café, Jean Barbeau du Georgesville, Bruno Hippeau du Centre de formation les Bâtisseurs à Saint-Joseph, Manon Lapointe du Buffet Irma et Élie Roy du Vu Resto de Sainte-Marie.
« Nous voulions que ce soit un tournoi très convivial et relaxe. Une formule rapide pour les gens d’affaires. Nous avons eu une superbe belle journée, nous sommes très contents de cela », a le directeur général de la CCSG, André Boily.
« Cela a été une très belle activité. Cela nous a permis de rencontrer les gens et de socialiser. Avec Ripailles et Cie, je crois que c’est une exclusivité dans un tournoi de golf. Les gens sont très satisfaits. Il y a quand même un montant d’argent intéressant qui a été amassé par la Chambre de commerce », a ajouté Pierre Morissette, directeur de la Caisse du Sud de la Chaudière, et président d’honneur de l’événement-bénéfice.
Ripailles et cie pourrait devenir un événement en soi selon M. Boily. « Nous allons peut-être explorer la possibilité d’étendre le projet de Ripailles et cie dans un événement solo afin de mettre en lumière les chefs de la région. C’est encore à l’état embryonnaire, mais nous regardons cela pour l’avenir », a mentionné le directeur de la Chambre.
Rappelons que l'événement a permis d'amasser 20 000 $ soit un peu plus que l'année dernière. Les fonds récoltés permettront de soutenir les activités de la Chambre de commerce.
Une visibilité appréciée
Le chef Bruno Hippeau, enseignant au Centre de formation les Bâtisseurs, a apprécié cette invitation de la Chambre de commerce. Rappelons que le centre offre depuis trois ans des cours de cuisine pour les chefs et des cours populaires ouverts au public. « C’est vraiment cool pour le réseautage surtout. On est méconnu, et cette visibilité permet de faire connaître notre programme. Depuis cette année, nous avons un programme de reconnaissance des acquis. Dans la Beauce, il y a beaucoup de monde dans la Beauce qui travaille sans diplôme et ils ont beaucoup d’expérience », mentionnait M. Hippeau, ancien chef du Georgesville.
Cette année, il y a 10 étudiants sur une possibilité de 16. Il y a possibilité pour les apprenants d’acquérir une formation, un diplôme tout en demeurant sur le marché du travail et ouvrir des portes sur le marché. Les cuisiniers évoluent dans la grande région de la Capitale nationale et Chaudière-Appalaches.
Un projet pour le Vu
Certes, ce cocktail dinatoire a permis aux chefs de la région de se faire valoir et de se faire connaître davantage tel que le jeune Élie Roy du Restaurant Vu de Sainte-Marie qu’on a pu voir à l’émission les Chefs à Radio-Canada. Hier, il a réussi avec brio son défi de plaire aux gens de Saint-Georges.
« Nous n’avons pas encore beaucoup de clientèle provenant de Saint-Georges. Cela nous donne de la visibilité et aller chercher du marché surtout que nous avons un nouveau projet de cuisine asiatique. Il va remplacer à l’hiver notre casse-croûte Doux frissons », raconte Élie Roy.
Ce projet impliquera des investissements pour refaire la décoration et adapter le restaurant à cette cuisine.
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