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André Bérard réalise un passage remarqué à l'EEB

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18 octobre 2012
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L’École d’entrepreneurship de Beauce (EEB) accueillait hier le très coloré André Bérard, administrateur de sociétés et ancien président du conseil et chef de la direction de la Banque Nationale. Sa conférence teintée d’humour, de bon sens et de sagesse avait pour titre « André Bérard : le banquier entrepreneur ».

Pendant près d’une heure, il a prodigué ses meilleurs conseils à près de 120 gens d’affaires dont plusieurs étaient des entrepreneurs athlètes de l’EEB.

Il a notamment dressé sa vision de banquier entrepreneur qui a permis à la Banque Nationale d’être ce qu’elle est aujourd’hui. « Un bon banquier, c’est celui qui rend ses clients plus riches que lui », a notamment mentionné M. Bérard

Le conférencier avoue qu’aujourd’hui, c’est plus difficile avec les salaires octroyés aux PDG des institutions financières. Il se considère d’ailleurs le « Maurice Richard de la Banque Nationale ».

Il considère avoir permis la Banque Nationale de se distinguer des autres institutions parce qu’elle est près des entrepreneurs. « Les gros clients de la banque aujourd’hui ont déjà été de petits clients », pense M. Bérard.

« C’est sur les PME qu’il faut miser afin de créer des emplois, créer de la richesse et pour faire grandir l’économie », ajoute l’ancien chef de la direction de la Banque Nationale du Canada (1990 -2002).

En ce sens, il a consenti le premier prêt de 25 000 $ à Lino Saputo. Aujourd’hui, Saputo-Transforce représente une grande entreprise. Il saluait aussi la centaine d’acquisitions réussies de cette entreprise en raison de sa culture. « Il faut bâtir sur ton épine dorsale », conseille le vieux sage.

En tant que banquier, il a mentionné qu’il était essentiel d’établir une relation étroite avec le client, et ce, beau temps et mauvais temps. Il cite en exemple les sociétés, Bombardier et Groupe Canam, qui ont eu leurs parts de difficultés à un certain moment donné de leurs existences.

« Ils semblent imperméabilisés au risque. Je ne sais pas quelle est l’épaisseur de leurs peaux, mais ils sont insensibles. Ils ont bâti leurs entreprises en faisant des plongeons extraordinaires. Ils ont un talent inné pour faire face à des coups durs », a commenté le conférencier.

M. Bérard a cité en exemple l’homme d’affaires beauceron, Marcel Dutil, qui voyait ses forces décupler lors de temps durs. « Comme banquier, il faut le savoir cela », dit-il.

Se distinguer
M. Bérard a traité de l’importance de se distinguer des compétiteurs et surtout de garder le « focus ». Il cite en exemple que la Banque Nationale était venue à un cheveu de s’éteindre au début des années 1990. « On a failli mourir en 1992, parce qu’on a essayé d’être ce qu’on n’était pas », se remémore-t-il. La Banque Nationale qui voulait imiter les grandes banques canadiennes est ensuite revenue à ses origines pour redevenir plus forte ensuite.

Avec les chamboulements dans le monde d’aujourd’hui, se distinguer est la clé. À ses yeux pour se distinguer, il faut s’assurer de la qualité des produits, mais aussi être contact avec les clients. « C’est global, il faut être le meilleur dans une petite gamme de produits et s’assurer qu’on bat la compétition », croit ce dernier.

L’importance du sentiment d’importance
Le vieux sage a aussi pris le temps de souligner l’importance du sentiment d’appartenance et de fierté envers une organisation. Lorsqu’il était le PDG de la Banque Nationale, il ne manquait pas une occasion de saluer et discuter avec les employés en succursales lors de ces voyages. « Il faut que tes employés sachent que tu les aimes », pense celui ayant dirigé l’institution financière comptant 20 000 employés.

« Tu peux dépenser 500 M$ en marketing et en publicité, mais si le client est reçu comme un chien dans un jeu de quilles tu es cuit. Tu ne t’en sors pas. Paradoxalement, le contact le plus important ce sont les gens au bas de l’échelle et non ceux d’en haut », dit-il.

M. Bérard a complété sa présentation avec une période de questions. Il s’est exprimé notamment sur le nouveau gouvernement et le manque de main-d’œuvre spécialisée. 

« Il faut trouver toutes les alternatives pour aider ton client, et ce n’est toujours pas une question d’argent », croit-il.

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