André Bérard commente le manque de maturité du PQ
L’ancien chef de la direction et président de la Banque Nationale, André Bérard critiqué le manque de maturité du gouvernement péquiste. L’homme d'affaires était présent cette semaine à Saint-Georges dans le cadre du dernier Rendez-vous de l’École d’entrepreneurship de Beauce.
Mercredi soir durant la période de questions de sa conférence : André Bérard, le banquier entreprenant, a commenté l’entrée mouvementée au pouvoir du Parti Québécois. « C’est un signe que le gouvernement en est à ses balbutiements », pense M. Bérard.
« Lorsqu’on fesse à coups de marteau sur les créateurs de richesse, je n’ai jamais trouvé cela rentable. Je pense qu’il y a d’autres façons de bien gérer l’appareil gouvernemental. Ils vont apprendre », affirme-t-il.
M. Bérard s’est dit écœuré des gouvernements qui critiquent les administrations précédentes, lorsqu'ils entrent au pouvoir. « C’est un manque de stature et d’intégrité, lorsque la première chose dont ils font, c’est de tailler en pièce le gouvernement précédent. C’est un signe vibrant de manque de maturité », pense celui n’ayant jamais critiqué les décisions de ses prédécesseurs en public.
Manque de main-d’œuvre spécialisée
Le conférencier a aussi été appelé à commenter le manque de main-d’œuvre spécialisée au Québec. « C’est dégueulasse de manquer de main-d’œuvre avec notre taux de chômage actuel », critique ce dernier.
Selon lui, les politiques du Québec ont été mal orientées dans le passé en valorisant les professions au détriment des métiers. D’après l’homme d’affaires, la province devrait s’inspirer de l’Allemagne pour corriger le tir. « Une main-d’œuvre spécialisée, c’est essentiel », conclut-il.
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