Le Journal de la Beauce cesse officiellement ses activités
Le Journal de la Beauce a déposé officiellement son bilan auprès du Syndic Roy Métivier et Roberge. Le président du conseil d’administration de la coopérative propriétaire, Richard Poulin, en a fait l’annonce aujourd’hui soit plus de huit semaines après la dernière publication.
Après cinq années d’efforts visant à doter la région d’un hebdomadaire appartenant à Beaucerons, les dirigeants ont été forcés de conclure que le soutien des annonceurs régionaux étaient insuffisant pour assurer la survie du Journal. La publication était suspendue depuis le début d’octobre.
Après la réunion extraordinaire d’octobre dernier, les administrateurs s’étaient donné le mandat d’explorer diverses avenues afin relancer l’entreprise, mais en vain. Les membres n’ont pas répondu présents. « Nous n’avons pas réussi à créer la contagion auprès des membres. C’est toujours décevant… Pourtant, nous avions un conseil d’administration très dynamique. Ils (les membres) ont travaillé fort là-dessus », admet le président Poulin.
Toutefois, des membres avaient réinjecté des fonds dans l’entreprise parce qu’ils croyaient à la restructuration du Journal de la Beauce. « Nous étions qu’un petit nombre de membres qui supportait le journal. Ce n’était pas suffisant pour assurer sa viabilité. Pourtant, à un moment donné il était sur une belle lancée, mais comme vous le savez, nous évoluons dans un domaine très compétitif », a souligné M. Poulin.
D’après le président, l’entreprise était capable de se distinguer et de se démarquer, mais les ressources humaines limitées, le manque de support des membres et les ventes en décroissance auront causé la perte du Journal.
Toutefois, le conseil d’administration a réussi à recouvrer le salaire des sept employés ayant perdu leurs emplois. « Nous avons pris soin des employés jusqu’à la dernière minute. Nous avions établi une belle relation avec eux », partage M. Poulin.
Pour l’homme d’affaires, Richard Poulin, cette situation est fort décevante, mais l’entreprise se trouvait « devant un mur ».
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