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20 000 emplois à pourvoir dans l'industrie forestière d'ici 10 ans

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8 février 2013
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Le manque de main-d’œuvre se vit partout, mais pour l’industrie forestière le défi est de taille. Le tiers des 63 000 emplois au Québec soit 20 000, seront à remplacer d’ici 10 ans.

« Ce sera un défi colossal. S’il y a une certaine reprise et que cela remet à rouler rapidement. Il faudra trouver ses 20 000 personnes encore plus rapidement soit cinq à six ans », mentionne le président-directeur général du Conseil de l’industrie forestière du Québec, André Tremblay. Il était présent en Beauce pour partager sa vision du régime forestier, mais a également dressé un portrait de cette industrie qu’il qualifie « d’avenir ».

Le CIFQ a dans sa mire les jeunes travailleurs pour pourvoir ses nombreux postes. « On essaye de dire aux jeunes, l’industrie forestière n’est pas une industrie du passé, mais de l’avenir. Il faut que les jeunes redécouvrent l’industrie forestière comme, étant une option. On va lancer une campagne de sensibilisation au mois de mars pour sensibiliser les gens de l’industrie, les jeunes, et dans la région métropolitaine aussi, afin de changer les perceptions », stipule le PDG du Conseil.

« L’industrie forestière est là pour rester, elle a besoin des jeunes pour avancer », a souligné M. Tremblay.

Évolution de l’emploi au Québec
En 2011, l’industrie forestière employait quelque 62 777 personnes, soit 34 000 emplois de moins qu’en 2010. Ces pertes d’emplois sont survenues en grande partie chez les entreprises de première transformation du bois. On dénombre seulement 1000 emplois de moins chez les entreprises de seconde et de troisième transformation du bois où le Québec demeure un leader au Canada. L'iindustrie forestère génère 15,6 milliards $ de retombées soit plus que l'industrie minière (8,2 G$) et l'aéronautique (11,7 G$).

En Chaudière-Appalaches, il y a 5202 emplois directs liés à l’industrie forestière en Chaudière-Appalaches seulement. Ironiquement, il y a 2000 emplois de moins qu’en 2000, mais la masse salariale est seulement 16 M$ de moins qu’à cette période.  Actuellement, ce secteur d’activité génère des retombées directes en masses salariales de plus de 201 M$ d’après les données du ministère des Ressources naturelles et de la Faune. Il existe 51 permis d’exploitation de 1re transformation du bois.

Tournée vers l'avenir
En plus des produits traditionnels, M. Tremblay a donné un aperçu des avancées intéressantes dans la recherche et développement qui se fait au Québec. Il a cité un premier exemple que les biomatériaux puissent servir à différentes applications soit à remplacer les cadres de vélos ou encore à remplacer les dormants de chemin de fer sur lequel on a appliqué du créosote, produit dommageable pour l'environnement.

Une autre pâte de bois issue de la nanocellullose cristalline peut être transformée en rayonne. M. Tremblay croit que la rayonne peut remplacer le coton dans l’industrie du vêtement et conserver les immenses champs pour nourrir une population toujours croissante.

« On met énormément d’énergie dans l’innovation et le développement de nouveaux produits. On est une industrie d’avenir qui nécessairement va être notre solution à nos préoccupations environnementales dans le futur », conclut André Tremblay.

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