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Premiers diplômés de l'EEB : Gérald Dupuis a une nouvelle vision de l'entrepreneuriat

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27 février 2013
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Président d’Ultima Fenestration de Saint-Georges, Gérald Dupuis confie être un homme d’affaires plus heureux et surtout transformé après son passage à l’École d’entrepreneurship de Beauce.

Sa vision de l’entrepreneur qu’il était a littéralement changé. « Il n’y avait aucune école au Québec qui allait nous permettre d’apprendre avec les vrais et j’ai adoré. Cela m’a permis d’éclaircir ma vision. Au-delà de devenir celui qu’on veut être, l’École a permis à moi et à la plupart de nous de comprendre la conscience de l’entrepreneur. Cela va au-delà de qui on est, ce est-ce qu’on rayonne », affirme M. Dupuis.

Cette conscience de l’entrepreneur l’a amené à réaliser que les entrepreneurs ont de très grandes responsabilités envers leurs familles, leurs employés, leurs clients et envers eux-mêmes au niveau de leur santé. « Il faut être en santé pour être capable de livrer la marchandise », croit le président de la première cohorte de l'EEB. Il a rappelé l’importance de l’équilibre de vie et également de redonner à sa communauté.

« Ce n’est pas pour un chiffre au bas d’une page »
M. Dupuis mentionne qu'il n'a pas participé au programme pour avoir un chiffre au bas d’une page. « Je crois que ne faisons plus des affaires que pour l’argent. Nous le faisons parce que nous avons le goût de nous dépasser et d’aller plus loin, puis d’être inspirants pour les autres. L’école c’est ce dont elle nous a apporté. Je dirais même que nous avons de la graine de l’EEB qui germe en nous. Cela va être pour plusieurs années et c’est un début », insiste M. Dupuis.

Selon lui, cette institution va perdurer dans le temps.  « Elle a tout pour faire rayonner 50 nouvelles personnes par année et de venir redonner le statut de l’entrepreneur qui collabore à bâtir une société. Ce ne sont pas que les politiciens qui le font, c’est nous en créant des emplois et en étant inventif et en faisant en sorte d’avoir du plaisir de travailler », dit-il.

« Nous, on croit que cette école va non seulement améliorer nos entreprises, mais aussi va être un moteur pour l’économie nationale, prédit ce dernier. Un jour, il y aura des listes d’attentes pour accéder à cette école. »

Une vision de son entreprise
Ultima Fenestration, située dans le Parc technologique à Saint-Georges, est certes en croissance. Le projet d’agrandissement de 1,6 M$ en cours est sans contredit une conséquence de son passage à l’École. « Nous sommes dans une situation que le marché est en baisse de 20 %. Nous osons réaliser les investissements et nous continuons à gagner des parts de marché au Québec. Il s’est passé quelque chose. L’agrandissement se passe bien. Il reste quelques machines à installer », explique M. Dupuis.

Toutefois, ce changement de vision fait que l’entreprise deviendra aussi un magasinier. Il aura pignon sur rue à Lévis. « Ne pouvant amener les gens de Lévis à Saint-Georges, nous nous sommes dit allons à Lévis », explique le président fondateur d’Ultima Fenestration.

Ce magasin servira de vitrine pour les nouveaux produits que l’entreprise georgienne lancera prochainement. De plus, il offrira ses produits ainsi que ceux de petits détaillants. « Nous sommes conscients que la marque est très importante, alors nous voulons véhiculer notre marque de plus en plus, estime-t-il. Ce premier magasin est là pour les supporter et leur donner un accès au marché. »

L’objectif de l’entreprise est de gagner pas à pas des parts de marchés au Québec pour s’étendre en Ontario et en Nouvelle-Angleterre. « Il faut qu’on puisse augmenter la notoriété de l’image de notre entreprise. Nous avons travaillé pendant plusieurs années pour dire que nous connaissons la porte et fenêtre. Je suis né là-dedans. Nous voulons aller plus loin afin de démontrer que nous sommes des partenaires d’affaires. Ce magasin est là pour cela.

Dans les ambitions de l’entreprise, une règle que M. Dupuis ne veut pas transgresser. « C’est important quand on veut gagner des parts de marché de ne pas les détruire ce qui aurait comme conséquence de faire diminuer les prix », dit-il.

Des stratégies ont été élaborées afin d'arriver à cet objectif selon lui. « Maintenant, il faut passer à l’action », conclut ce dernier.

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