Les députés gardent espoir
« Je trouve ça bien dommage que les employés et la direction ne puissent pas s’asseoir et en venir à une entente. », déplore M. Janvier Grondin, député de Beauce-Nord. M. Grondin mentionne que, dans Beauce-Nord, ce sont environ 500 emplois qui seront perdus, l’autre moitié des travailleurs provenant majoritairement de Frontenac. Selon le député de Beauce-Nord, la région aura de la difficulté à absorber un tel coup. Cependant, tout demeure possible aux yeux du député adéquiste. Bien que le taux de chômage de la Beauce compte parmi les plus bas au Québec, si 1 100 travailleurs se retrouvent sans emploi le 25 mai prochain, il reste qu’une bonne partie de ces derniers chercheront une façon de revenir sur le marché du travail. Pour la région, la fermeture d’Olymel occasionne donc un impact socio-économique important. M. Grondin estime la somme des salaires versés annuellement aux employés d’Olymel à environ 40 millions de dollars. Or, ces 40 millions alimentaient l’économie de la région : maisons, véhicules, restaurants, etc.
De son côté, le ministre de l’Industrie et député conservateur de Beauce, M. Maxime Bernier garde également espoir quant à une possible reprise des négociations : « Tant que la clef n’est pas dans la porte, il y a de l’espoir. » Tout comme le faisait remarquer M. Grondin, M. Bernier rappelle que l’industrie du porc est tributaire d’un grand nombre de facteurs : hausse du dollars canadien, compétitivité, maladies, etc. Selon M. Bernier, l’industrie porcine en est à s’adapter à tous ces changements. Le ministre de l’Industrie en profite également pour souligner que les budgets de son gouvernement de 2006 et de 2007 prévoyaient des mesures pour augmenter la compétitivité des entreprises, incluant celles en lien avec le secteur porcin. Lorsqu’on demande à M. Bernier si la Beauce pourra fournir des emplois aux anciens travailleurs d’Olymel, il répond avec confiance que l’avantage de la région est la situation de plein-emploi. En effet, selon le député conservateur, s’il y a un endroit ou des emplois sont disponibles, c’est bien en Beauce.
Tout comme les travailleurs d’Olymel, les députés croient encore en de possibles revirements.
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