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Le restaurant Despacito offre des mets typiques de l'Amérique latine

Un restaurant latino… dans une cabane à sucre !

durée 04h00
30 juillet 2019
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Maude Ouellet
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Par Maude Ouellet, Journaliste

Du guacamole et des oreilles de crisse ? À première vue le mélange pourrait paraître curieux, mais il fonctionne. Situé aux abords de la route 271 à Saint-Benoît, le restaurant Despacito a élu domicile dans les locaux de l’Érablière Labbé : un parfait exemple de cohabitation entre deux univers culinaires. 

À l’intérieur, les murs en bois rond entourent les tables, les chaises et les accessoires colorés. Ronald Mora et Francisco Salas, installés au Québec depuis 2014 et en 2015, souhaitaient depuis longtemps faire découvrir les saveurs de l’Amérique latine aux gens du coin. Le rêve s’est concrétisé lorsqu’ils ont rencontré Guymont Labbé, propriétaire d’une cabane à sucre à Saint-Benoît.

« J’avais déjà eu l’idée, mais je ne pouvais pas le faire seul. Ça prend des latinos pour faire de la cuisine latine », explique ce dernier. 

Une cuisine authentique 

Le restaurant Despacito offre quelques mets incontournables de la cuisine de l’Amérique du sud : le casado, la chalupa, la sopa azteca, la sopa negra, sont quelques exemples.

« Toutes les fins de semaine, on peut retrouver des assiettes qui sont pareilles, mais il y aura toujours des changements au menu », ajoute Ronald Mora. 

Les propriétaires avouent cependant qu’ils ont parfois du mal à trouver tous les ingrédients dont ils ont besoin ce qui les oblige à varier leurs fournisseurs et leur menu. 

Un restaurant pour tous 

Le restaurant, qui est ouvert depuis à peine trois semaines, attire bien sûr les latinos installés dans la région. Cependant, il ne faudrait pas penser que les Beaucerons n’y sont pas les bienvenus, au contraire. 

« Il y a souvent des gens qui nous appellent pour demander s’ils ont droit de venir. Bien sûr ! Nous voulons faire connaître la culture latine aux gens d’ici », explique M. Labbé.

C’est d’ailleurs pour cette raison que les propriétaires on choisit de baptiser le restaurant « Despacito ». 

« C’est une chanson que tout le monde connaît ici. On veut que les gens trouvent ça drôle. On voulait piquer la curiosité des Québécois », explique Ronald Mora. 

Despacito ou comment faire les choses lentement 

Pour le moment, Despacito est ouvert seulement les samedis et dimanches. Ronald Mora et Francisco Salas travaillent tous deux comme machiniste chez OSI pendant la semaine. 

Tout comme dans une cabane à sucre l’ambiance se veut familiale et conviviale. L’établissement ne sert toujours pas d’alcool, mais cela ne saurait tarder. Les tenanciers qui bouillonnent de créativité et de projet souhaitent d’ailleurs organiser des soirées karaoké ainsi que des ateliers de danse latine.

« Il faut s’ajuster avec le temps monter notre business tranquillement », explique M. Mora. 

C’est précisément ce que signifie le terme despacito : lentement... mais sûrement !

 

 

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