La Beauce souhaite recruter des soudeurs en France
En raison d’une rareté de main-d’œuvre en soudage dans la région, la Commission scolaire de la Beauce-Etchemin (CSBE), et des entreprises souhaitent tenir une mission en France. L’objectif est de recruter des élèves en formation professionnelle dans ce secteur d’activité.
« Notre but est de recruter des personnes sans emploi qui viendront se former ici et s’établiront ensuite dans notre région pour exercer le métier de soudeur », explique le coordonnateur de la formation professionnelle à la CSBE, André Poulin.
Cette mission sous le nom de Soudage Beauce est une initiative de la CSBE en collaboration avec les organismes de développement économique des trois MRC du territoire beauceron et sept entreprises beauceronnes. Les partenaires de cette mission sont le Conseil économique de Beauce, le CLD de Robert-Cliche, CLD de la Nouvelle-Beauce, Emploi-Québec, Acier Trimax, Beauce Atlas, Canam, Comact, Estampro, Manac et Métal Sartigan.
Une délégation d’ici participera aux Salons de l’alternance et de l’apprentissage, soit ceux de Nantes (22-23 mars) et de Rouen (5-6 avril).
Il sera l’un des quatre membres de la délégation de Soudage Beauce. L’objectif est de former un groupe de 24 élèves, qui suivront une formation en Soudage-montage au CIMIC.
Cette formation de 1 800 heures mène à un diplôme d’études professionnelles et surtout à plusieurs emplois dans la région. L’objectif est que les Français suivent un programme intensif de 13 mois au lieu de 19 afin de soutenir la demande du marché.
Des stages et des bourses disponibles
Soudage Beauce a élaboré une formule d’alternance travail-études pour les apprenants. Ils effectueront trois stages totalisant 600 heures dans les sept entreprises. Les stagiaires pourront profiter de bourses d’études en provenance de ces entreprises.
Selon Emploi-Québec, les perspectives d’emplois sont favorables en soudage et en assemblage. Cela signifie que l’arrivée de futurs travailleurs de la France ne sera pas de trop pour combler les demandes de main-d’oeuvre. Le coordonnateur de la formation professionnelle à la CSBE lance aussi une invitation aux Beaucerons de participer à un programme de formation. « S’il y en a qui sont intéressés qu’ils le disent tout de suite. Nous avons de la place pour eux! », lance M. Poulin.
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