Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Sondage de la FCEI

Une PME sur cinq a réussi à adapter le télétravail en entreprise

durée 09h00
26 octobre 2020
1ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
Sylvio Morin
email
Par Sylvio Morin, Chef des nouvelles

Une PME sur cinq a réussi à adapter les pratiques en matière de télétravail en entreprise dans le contexte de la pandémie de la COVID-19.

C'est du moins ce que révèle un sondage spécial de la Fédération canadienne de l'entreprise indépendante  (FCEI) mené sur le sujet dans le but de mieux connaître les changements observés chez les PME du Québec et mieux déterminer leurs préoccupations particulières.

Plus précisément, elles sont 13 % des PME à adopter le télétravail pour certaines responsabilités et 7 % à le faire pour la plupart des responsabilités. Pour 5 % des PME, le télétravail était déjà une pratique courante au sein de l'entreprise.

Les secteurs qui indiquent avoir implanté le télétravail dans le contexte de la COVID-19 sont :

47 % : Services professionnels - plupart (25 %) et certaines (22 %) responsabilités

37 % : Commerce de gros - plupart (11 %) et certaines (26 %) responsabilités

34 % : Construction - plupart (5 %) et certaines (29 %) responsabilités

26 % : Fabrication - plupart (6 %) et certaines (20 %) responsabilités.ù

« Devant la crise de la COVID-19, plusieurs entreprises ont adopté le télétravail. Un simple coup d'œil aux centres urbains désertés en est la preuve vivante. Mais, n'oublions pas que cette pratique ne s'adapte pas à tous les secteurs économiques. En effet, la majorité des PME québécoises (64 %) affirme ne pas l'avoir implanté, car leur modèle d'affaires ne s'y prête pas. C'est logique, un garagiste ne peut changer des pneus et une coiffeuse ne peut couper les cheveux de ses clients via vidéoconférence », souligne François Vincent, vice-président Québec à la FCEI. 

Coûts supplémentaires et perte de cohésion d'équipe
Selon les résultats obtenus, le télétravail a diminué la cohésion d'équipe pour la moitié des PME (53 %). Quant aux autres conséquences, il faut souligner que l'adoption du télétravail a augmenté les coûts pour 39 % des PME, diminué la facilité de communication avec le personnel pour 36 % d'entre elles tandis qu'un tiers (34 %) indiquent avoir constaté une baisse de la productivité.

« Rappelons-nous qu'au Québec, 7 PME sur 10 ont moins de 10 employés. Pour ces entreprises, il peut être plus complexe et aussi plus coûteux d'entreprendre un tel virage. Et c'est encore plus difficile en contexte de crise, parce qu'elles ont connu une diminution vertigineuse de leurs ventes et peinent encore aujourd'hui à retrouver leur rythme de croisière. De plus, même si la cohésion du personnel peut être facilitée lorsqu'il s'agit d'une petite équipe de travail, force est de constater qu'à distance, cela représente un défi supplémentaire pour des propriétaires d'entreprise pris dans une crise sans précédent », précise M. Vincent.

Les répondants des PME ont également communiqué leurs préoccupations en lien avec le télétravail. En tête de liste, elles craignent les impacts sur le développement des affaires (49 %) et soulignent les difficultés liées à la supervision des employés (47 %). Notons que près du tiers des PME (31 %) redoutent les coûts que cela représente pour l'entreprise et elles mentionnent également comme frein l'accès des employés à une connexion Internet fiable et à haute vitesse. Enfin, les enjeux en matière de santé et sécurité au travail préoccupent également certains propriétaires d'entreprise qui ont sauté le pas (28 %). 

« Les PME souhaitent prendre le virage du télétravail. Elles ont toutefois besoin d'accompagnement pour faciliter leur transition, tant au niveau de la formation que pour supporter les coûts supplémentaires qui y sont associés. De plus, pour entreprendre cette transition avec succès, avoir accès à l'Internet haut débit dans toutes les régions du Québec est névralgique », conclut M. Vincent.

Méthodologie 
Les données présentées ici sont les résultats préliminaires d'un nouveau sondage en ligne de la FCEI, La relance économique suite à la COVID-19, auquel 1 203 membres FCEI ont répondu depuis le 24 septembre 2020. À titre de comparaison, pour un échantillon probabiliste ayant un nombre égal de répondants, la marge d'erreur serait de plus ou moins 2,9 %, 19 fois sur 20.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié à 13h00

Starbucks à Saint-Georges: ouverture finalement prévu pour janvier 2026

La nouvelle succursale Starbucks en construction sur la 107ᵉ Rue à Saint-Georges, ouvrira finalement ses portes en janvier 2026, a confirmé Starbucks Canada à EnBeauce.com, ce lundi 1er décembre. Pour rappel, les communications de l'entreprise avait indiqué une potentielle ouverture ce lundi 1er décembre au mois d'août. Finalement, les amateurs ...

Publié à 12h00

Informations sur des croquettes et des filets de poulet vendus à Saint-Benjamin

Le ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation (MAPAQ), en collaboration avec l'entreprise Épicerie Claude Mathieu (Marché Ami), située au 233, avenue Principale, à Saint-Benjamin, avise la population de ne pas consommer deux produits s'ils n'ont pas subi une cuisson au préalable. Il s'agit de: - Croquette Poulet Croustill, ...

Publié hier à 14h00

Les sapins de Noël en forte demande cette année

À moins d'un mois des Fêtes, les vendeurs de sapins de Noël se préparent à vivre l'une des périodes les plus chargées de l'année. Les premières neiges tombées dans certaines régions, notamment les importantes chutes de neige de jeudi soir dans des secteurs de l'Ontario, semblent avoir stimulé la demande, même si certains sapins sont plus chers ...

app-store-badge google-play-badge