Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Loi visant à éliminer la discrimination basée sur le sexe

La CNESST souligne le 25e anniversaire de la Loi sur l’équité salariale au Québec

durée 17h00
22 novembre 2021
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
Léa Arnaud
email
Par Léa Arnaud, Journaliste de l’Initiative de journalisme local

Le 21 novembre 2021 marque le 25e anniversaire de l’adoption à l’unanimité par l’Assemblée nationale, de la Loi sur l’équité salariale au Québec, une loi proactive visant à éliminer la discrimination basée sur le sexe.

En effet, depuis 1996, elle permet l’amélioration des conditions de travail des Québécoises par une meilleure reconnaissance de la valeur de leur travail. Elle continue de faire du Québec un chef de file au Canada et sur la scène internationale en matière d’équité salariale.

Ainsi, la Loi prévoit que tous les employeurs comptant 10 personnes salariées et plus qui y sont assujettis doivent déterminer sans biais sexiste la valeur des emplois de leur entreprise, puis vérifier si les personnes occupant des emplois majoritairement ou traditionnellement féminins reçoivent un salaire égal à celles occupant des emplois de même valeur qui sont majoritairement ou traditionnellement masculins.

« Il est incontestable que l’égalité entre les femmes et les hommes est une valeur fondamentale au sein de la société québécoise. Je constate avec joie que beaucoup de progrès en matière d’équité salariale a été accompli durant ces vingt-cinq dernières années. Cependant, il reste du travail à faire. C’est la raison pour laquelle le gouvernement du Québec continue de prendre les mesures nécessaires pour que l’équité salariale devienne un acquis dans le monde du travail au Québec », a indiqué Jean Boulet, ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale.

Pour souligner ce 25e anniversaire, la CNESST prévoit une programmation complète d’activités s’échelonnant sur un an. Le tout débute aujourd'hui, au moyen d’une diffusion en direct sur les médias sociaux en compagnie de Esther Déom, professeure titulaire retraitée dont les recherches et les publications portent principalement sur l’équité salariale. C'est également l’occasion pour le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, Jean Boulet, et la présidente-directrice générale de la CNESST, Manuelle Oudar, de souligner cet anniversaire. De plus, une vidéo historique relatant les moments forts des 25 ans de la Loi sera lancée.

Un deuxième événement phare aura lieu le 8 mars 2022 à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, soit l’organisation d’un panel virtuel composé d’experts et expertes du milieu.

Finalement, une diffusion en direct sur les médias sociaux clôturera l’année le 21 novembre 2022.

Le Québec en quelques chiffres
Depuis maintenant 25 ans, cette loi contribue à réduire l’écart salarial entre les femmes et les hommes.

Lors de son entrée en vigueur, en 1997, cet écart salarial, calculé sur la base du salaire horaire moyen, s’élevait à 15,8 % au Québec. En 2020, le Québec se démarquait, avec un écart de 8,1 %, alors que l’Ontario affichait un écart de 11,5 % et le Canada de 11,3 %. Le Québec se distinguait également sur la scène internationale, en 2019, avec un écart salarial entre les sexes inférieur à celui de l’Union européenne. Celui du Québec était de 10,1 %, alors que celui de l’Union européenne était de 14,1 %.

La CNESST veille à la mise en œuvre de la Loi sur l’équité salariale de manière dynamique et innovante. Depuis 25 ans, une gamme de formations et d’outils sont accessibles sans frais pour soutenir tous les partenaires sociaux dans le respect de leurs droits et obligations.

« Au Québec, l’équité salariale constitue l’une de nos plus belles valeurs communes. Nous croyons que nos milieux de travail doivent être empreints de justice et d’équité. C’est pour cette raison que notre rôle de promotion des droits et des obligations en matière de travail auprès des personnes salariées et des employeurs du Québec est si important », d'ajouter Manuelle Oudar, présidente-directrice générale et présidente du conseil d’administration de la CNESST. 

Rappelons que l’adoption de la Loi fut le résultat d’une mobilisation sans précédent de militantes, de groupes de femmes et d’associations syndicales, qui a culminé en 1995 avec la marche Du pain et des roses. Cet événement a réuni des milliers de Québécoises qui ont lutté contre la pauvreté des femmes et la reconnaissance de leur travail à leur juste valeur. La même année, la ministre responsable de la Condition féminine, Louise Harel, entamait les travaux de réflexion et de rédaction pour ce qui deviendrait la Loi sur l’équité salariale l’année suivante.

commentairesCommentaires

0

Pour partager votre opinion vous devez être connecté.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


durée Hier 12h00

L'entreprise BID Group reçoit un prestigieux prix en automatisation industrielle

L'entreprise d'équipements et d'installations de production pour la transformation du bois, BID Group, vient de recevoir le prestigieux prix Partenaire OEM de l'année, remis par Rockwell Automation. La distinction a été décernée lors de la conférence PartnerNetwork, qui s'est tenue le mois dernier à Orlando en Floride. Le prix reconnaît ...

20 avril 2024

Uber Eats débarque à Saint-Georges

Les services d’Uber Eats sont maintenant disponibles à Saint-Georges et à Thetford Mines. Les restaurants locaux Fromagerie Victoria et le Küto Comptoir à Tartares ont adhéré à ce service de livraison. Selon une étude effectuée par la firme Public First, en 2022, l’application a généré des revenus supplémentaires de 201 millions pour les ...

19 avril 2024

Média social québécois: la Nouvelle Place se met en place

Nouvelle Place, c’est le nom provisoire du projet de créer un média social québécois à but non lucratif, qui serait la nouvelle place publique numérique, et qui fait beaucoup jaser depuis que l’idée a été lancée dans Le Devoir en août 2023. « Ça nous prend un autre modèle d’affaires qui tiendrait compte du rôle social des médias et qui ne ...