Fermeture de l'usine de Vallée-Jonction
Olymel s'exprime sur son processus de relocalisation des travailleurs étrangers
La direction d’Olymel a tenu à préciser que son processus de traitement des demandes de relocalisation ou de reclassement des travailleurs étrangers temporaires rattachés à son usine de Vallée-Jonction a été établi dans les règles et le respect.
C'est par communiqué de presse, accompagné de documents officiels, que l’entreprise a souhaité démontré, entre autres, les efforts et l’ouverture déployés après l’annonce de la fermeture définitive de l’usine d’abattage, de découpe et de désossage de porcs de Vallée-Jonction le 14 avril dernier pour assister les travailleurs étrangers temporaires dans leurs possibilités de poursuite professionnelle.
Quatre possibilités s'offrent à eux
Olymel a mis en œuvre des moyens importants et des équipes entièrement mobilisées pour informer et assister chacun des travailleurs étrangers temporaires dans les choix qui s’offraient à eux dans la perspective de la fermeture de l’usine et dans le cadre du Programme fédéral des travailleurs étrangers temporaires.
Il faut retenir de ce contexte que ces travailleurs pouvaient explorer quatre possibilités :
1) obtenir un permis de travail ouvert permettant d’être recruté par une autre entreprise, ce que le ministre fédéral de l’Immigration est le seul à pouvoir décider,
2) obtenir un permis fermé pour pouvoir travailler pour une autre entreprise de la région,
3) suivre le processus de relocalisation vers un autre établissement d’Olymel et dans ce cas, les démarches seront réalisées par la direction d’Olymel auprès des autorités fédérales,
4) opter pour un retour dans leur pays d’origine en recourant à l’engagement d’Olymel de prendre en charge les coûts du billet d’avion.
« Depuis le début de ce processus et en tout temps, chaque travailleur a été libre de son choix et invité à changer d’avis s’il le souhaitait. Tous les frais administratifs liés au Certificat d’acceptation du Québec (CAQ) ou aux permis de travail sont assumés par Olymel. Notre entreprise a aussi, à plusieurs reprises, offert sa coopération aux autres entreprises de la région qui souhaiteraient entreprendre des démarches légales pour obtenir un permis de travail pour les travailleurs qui souhaiteraient demeurer en Beauce. L’intention d’Olymel est de continuer à collaborer dans un esprit d’ouverture avec toutes les parties intéressées jusqu’à la fin de ce processus », d’affirmer Paul Beauchamp, premier vice-président d’Olymel.
Jusqu’à ce jour, et sur les 123 travailleurs étrangers temporaires rattachés à l’usine de Vallée-Jonction dans le cadre du Programme des travailleurs étrangers temporaires, 89 d’entre eux ont fait le choix de demeurer au sein de l’entreprise. C’est ainsi que 38 travailleurs étrangers temporaires de l’usine de Vallée-Jonction rejoindront l’usine d’abattage de découpe et de désossage d’Ange-Gardien en Montérégie Ouest, alors que 49 autres se dirigeront vers l’usine d’Olymel à Yamachiche, également spécialisée dans l’abattage, la découpe et le désossage de porcs.
Rappelons que la fermeture du quart de travail de soir est prévue pour le 22 juillet et les effectifs de ce quart seront transférés sur le quart de jour au retour des vacances de la construction, le 7 août prochain. Cette décision n’entraîne aucune mise à pied. La fermeture définitive de l’usine de Vallée-Jonction est toujours prévue pour le 22 décembre prochain.
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