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Le nouveau Guide Alimentaire Canadien expliqué par une nutritionniste

durée 09h00
25 janvier 2019
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LE NOUVEAU GUIDE ALIMENTAIRE CANADIEN EXPLIQUÉ PAR UNE NUTRITIONNISTE

Cela fait déjà quelques années que nous entendions parler que nous aurions un nouveau Guide alimentaire canadien pour remplacer la dernière version parue en 2007. Et enfin, celui-ci a été publié le 22 janvier à 9h30. Plusieurs changements y ont été effectués, dont l’élimination du groupe alimentaire « Laits et substituts » qui a fait couler beaucoup d’encre dans les dernières semaines. Afin de mieux comprendre les nouvelles recommandations proposées par Santé Canada, voici un petit résumé des nouveautés.

L’abolition des portions recommandées
Parmi les changements du nouveau Guide alimentaire canadien, je crois qu’un de ceux qui m’enchante le plus est l’abolition du nombre de portions recommandées. Plutôt que de demander aux Canadiens de compter les quantités qu’ils mangent chaque jour, le tout a été simplifié pour donner une idée des proportions que devraient prendre les aliments dans notre assiette. Ainsi, on peut voir sur l’image de l’assiette que les fruits et légumes devraient être consommés en abondance et occuper la moitié de cette dernière. Les grains entiers, quant à eux, prennent place dans le quart de l’assiette. Le dernier quart restant prenant la forme des aliments protéinés qui inclus les viandes maigres, les œufs, le poisson, les produits laitiers faibles en gras (et non, ils ne sont pas disparus!), les légumineuses, les noix, les graines, le tofu et les boissons de soya. D’ailleurs, on suggère de privilégier le plus souvent les sources de protéines végétales pour leur réduction du risque de maladies cardiovasculaires et pour leur impact environnemental moins néfaste que la production de protéines de sources animales.

Donc, plus besoin de se casser la tête à mesurer ou peser sa nourriture pour s’assurer d’atteindre le nombre de portions recommandées!

Le plaisir de manger
Cette notion ressort du nouveau Guide de plusieurs façons. D’abord en suggérant de savourer les aliments. Puis en prenant conscience de déguster ce que l’on mange pour satisfaire nos goûts et nous faire découvrir des aliments nouveaux. Une autre des recommandations consiste à prendre ses repas en bonne compagnie : la nourriture se retrouve souvent au milieu de nos interactions sociales, que ce soit pour un souper en famille ou un repas au restaurant entre amis. Les moments partagés avec son entourage autour de la nourriture permettent de renforcir les liens entre nous et de favoriser une attitude positive face à l’alimentation. Finalement, prendre conscience de ses habitudes alimentaires en étant à l’écoute de son corps et de ce qui se passe autour de nous lors des repas permet encore une fois de favoriser le plaisir de manger. Il est plus facile d’apprécier les couleurs, la texture et le plaisir d’un repas lorsque nous ne sommes pas distraits à manger tout en travaillant devant son ordinateur par exemple.

La notion de plaisir de manger est également représentée à mon avis par la recommandation de cuisiner davantage. En cuisinant soi-même ses repas, il est possible d’y mettre les aliments que l’on aime pour créer un repas qui saura satisfaire nos papilles gustatives. Peut-être serez-vous tellement fier de votre recette de muffins maison que vous aurez envie de la partager avec vos collègues de travail!

Protégeons l’environnement
L’aspect environnemental ressort d’abord en ce qui concerne les aliments protéinés. Le Guide suggère de consommer plus souvent des sources de protéines végétales bien évidemment pour leurs avantages sur la santé, mais également pour les impacts environnementaux qui sont moins néfastes que la production de protéines de sources animales. De plus, dans le document Lignes directrices en matière de saine alimentation, on explique que les choix alimentaires peuvent avoir un impact sur l’environnement. Ainsi, Santé Canada considèrent qu’il faut non seulement favoriser la santé des Canadiens avec le Guide alimentaire, mais que cela peut également se faire en apportant des bénéfices environnementaux. Ainsi, on y mentionne qu’une réduction des déchets alimentaires du producteur jusqu’au consommateur ainsi qu’une sensibilisation au gaspillage alimentaire peuvent « contribuer à garantir un approvisionnement alimentaire fiable, abondant et durable au Canada ».

Bien évidemment, ceci n’est qu’un petit résumé de quelques-unes des nouveautés que je trouve très intéressantes. Si vous désirez en apprendre plus ou consulter le nouveau Guide alimentaire canadien, vous pouvez cliquer ici. Sinon, il est également possible de venir assister à mon atelier Le nouveau Guide alimentaire expliqué par une nutritionniste au coût de 10$ plus taxes le 5 février à 18h ou le 7 février à 10h au Pavillon du cœur Beauce-Etchemin. Vous pouvez vous inscrire en ligne au www.pavillon.coeur.ca, par courriel à l’adresse [email protected], par téléphone au 418 227-1843 ou directement à notre siège social au 2640, boulevard Dionne, Saint-Georges.

 

Sources :
https://guide-alimentaire.canada.ca/fr/directrices/

https://guide-alimentaire.canada.ca/fr/

 

Chaque semaine, nous vous proposerons un article différent
en lien avec notre mission. Revenez nous lire!

 


Majorie Demers,
nutritionniste au Pavillon du cœur
 

 2640, boulevard Dionne, Saint-Georges (Québec) G5Y 3X8
[email protected]  | www.pavillon.coeur.ca | 418 227-1843 

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