Le pire incendie de l'histoire de notre ville eut lieu le 21 novembre 1915, détruisant plus de 50 résidences et commerces au centre-ville. Les géorgiens commencèrent rapidement la reconstruction, et de très beaux immeubles furent alors érigés. Était-ce parce que les gens étaient désireux de démontrer leur fierté, plusieurs ajoutèrent à leur nouvel édifice un splendide fronton indiquant le nom du propriétaire et l'année de construction. Peut-être ne le réalisaient-ils pas, mais cette mode fait aujourd'hui le bonheur des historiens pour identifier ceux qui ont construits ces bâtiments dont on possède encore les anciennes photos! La 1re photo nous montre un immeuble qui existe encore, au coin de la 1re avenue et de la 120e rue, qui a abrité dans les années '50 le Salon du Meuble. Jos «le Boss» Gagnon y exploita un prospère magasin général à l'origine (aujourd'hui le Grill-Wok). La même année (1916), sur l'autre coin de rue, Gédéon Gagné fit de même, mais son bel immeuble fut complètement détruit par un incendie survenu 50 ans plus tard, le 27 juillet 1966, alors qu'il était occupé par la Banque Canadienne Nationale. Au coin de la même rue, mais sur la 2e avenue, en 1918, le marchand A.S. (Adalbert) Paquet érigea lui aussi un superbe immeuble qui existe encore et qui a abrité une foule de commerces, mais le fronton a disparu depuis longtemps. Et nul autre que M. Amédée Carignan eut la bonne idée d'inclure lui aussi sur le fronton de son édifice (à côté du ruisseau d'Ardoise) son nom et l'année de construction: 1920. Cet édifice fut démoli en 1974 pour permettre l'agrandissement de la Banque Royale telle que nous la connaissons actuellement. Triste de réaliser qu'il ne subsiste plus aujourd'hui aucun de ces frontons. Une si belle mode d'il y a un siècle... disparue. Que c'est dommage.
Photos du fonds Claude Loubier. Texte et recherches de Pierre Morin.
Fondée en 1992, la Société Historique Sartigan est un organisme à but non-lucratif, financé par les dons, dont la mission est la protection, l'interprétation, la valorisation
et la diffusion du patrimoine de Saint-Georges et de ses environs.
De ce temps-ci, les occasions de se réjouir sont plutôt rares. Le Gouvernement québécois et les médecins jouent des gros bras et se chicanent comme des enfants du primaire dans une cour d’école, le coût de la vie est toujours en hausse, l’hiver se pointe le nez, en somme, ça prend un maudit bon moral pour poursuivre nos vies.
Pourtant, au cours ...
LA SOCIÉTÉ HISTORIQUE SARTIGAN
Ce n'est pas d'hier qu'on entend le nom de la cordonnerie Fiset, Vézina en parlait déjà dans son livre sur l'histoire de Saint-Georges publié en 1935. Même auparavant, dans une publicité parue en 1922, le premier Fiset qui s'est annoncé spécifiait que son atelier était ...
Au moment d’écrire ces lignes (dimanche matin), nous n’avons pas encore eu l’occasion de sortir nos pelles. Mais, à Ottawa, mardi dernier, ce ne sont pas les pelles que l’on a sorties, mais plutôt une gratte d’une dimension jamais vue qui servira à pelleter par en avant des milliards de dollars de déficit.
Un déficit jamais vu
Je n’ai pas ...