Vous êtes peut-être déjà allée vous procurer une coquette paire de souliers (et un sac à main assorti) chez Mme Dallaire, de son nom de fille Thérèse Cliche. Elle était la fille d'Ernest Cliche. Mme Thérèse a débuté en 1957, non loin de l'intersection de la 2e avenue et de la 120e rue, dans l'édifice A.S. Paquet, face à la pharmacie Poliquin (photo 2). Puis en 1968, elle est déménagée et a opéré son commerce pendant 15 ans sur la 1re avenue près de l'ancien Farmer (photo 1). Et elle a fini ses activités au 2e étage du Carrefour Saint-Georges, où elle a aménagé en février 1983. Dans sa publicité, elle mentionnait que c'était un plaisir de servir la population beauceronne qui a si bien su lui faire confiance, ce qui est sûrement le cas puisqu'elle a été en affaire dans ce domaine pendant plus de 30 ans. Femme de public d'une grande élégance, elle était vraiment gentille, dotée d'une personnalité tout à fait appropriée pour opérer un commerce (photo 3). C'était une fonceuse qui a fait preuve d'audace et de persévérance. Elle est décédée le 10 juillet 2005 à l'âge de 78 ans.
Photos 1 et 2 du fonds Claude Loubier. Texte et recherches de Pierre Morin.
Fondée en 1992, la Société Historique Sartigan est un organisme à but non-lucratif, financé par les dons, dont la mission est la protection, l'interprétation, la valorisation
et la diffusion du patrimoine de Saint-Georges et de ses environs.
Le mois de novembre apporte souvent son lot de grisaille, de froid et de journées plus courtes. Pour plusieurs, cette période marque un simple changement de saison, mais pour d’autres, elle peut être synonyme d’un réel déséquilibre : la dépression saisonnière. Ce trouble de l’humeur, lié principalement au manque de lumière naturelle, se manifeste ...
De ce temps-ci, les occasions de se réjouir sont plutôt rares. Le Gouvernement québécois et les médecins jouent des gros bras et se chicanent comme des enfants du primaire dans une cour d’école, le coût de la vie est toujours en hausse, l’hiver se pointe le nez, en somme, ça prend un maudit bon moral pour poursuivre nos vies.
Pourtant, au cours ...
LA SOCIÉTÉ HISTORIQUE SARTIGAN
Ce n'est pas d'hier qu'on entend le nom de la cordonnerie Fiset, Vézina en parlait déjà dans son livre sur l'histoire de Saint-Georges publié en 1935. Même auparavant, dans une publicité parue en 1922, le premier Fiset qui s'est annoncé spécifiait que son atelier était ...