Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

LE FIEF SAINTE-BARBE, ANCÊTRE DU CENTRE-VILLE DE SAINT-GEORGES

durée 13h00
5 octobre 2019
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante

LA SOCIÉTÉ HISTORIQUE SARTIGAN

Sainte-Barbe, quel rapport avec Saint-Georges? Des recherches élaborées révèlent que ce fut une sainte martyre qui a vécu en Turquie au IIIe siècle, on lui aurait brûlé certaines parties du corps, arraché les seins et finalement décapitée, rien de moins! Vérité ou légende? Mais que vient faire cette sainte femme dans l'histoire de notre ville? Voici la réponse. Saint-Georges comprend aujourd'hui ce qu'on a appelé à l'origine les seigneuries d'Aubert Gallion et d'Aubin de Lisle, la première à l'ouest de la rivière Chaudière et la seconde à l'est. Ces seigneuries furent toutes deux concédées le 24 septembre 1736 par des représentants du roi de France, elles étaient de même dimension, chacune 2 lieues carrées (une lieue équivaut à 4 km). Après le décès d'Aubin de Lisle le 8 février 1747, sa seigneurie (du côté est de la rivière) fut léguée à ses cinq filles survivantes (un garçon était décédé). Or, celles-ci vendirent, dans les années 1760 et 1770, certaines parties de ce grand territoire à différents propriétaires. Cette seigneurie fut donc divisée en trois fiefs, nom qu'on donna à chacune des parties de ce morcellement. La partie centrale, correspondant au centre-ville actuel, fut acquise (en trois étapes) par Gaspard-Joseph Chaussegros de Léry en 1773. Il donna à ce fief le nom de Sainte-Barbe, en souvenir de l'un de ses ancêtres qui avait habité un village de ce nom en France, auquel il ajouta «La Famine», nom de la rivière qui bornait ses terres du côté nord. Ces propriétés sont par la suite restées dans le patrimoine de la famille de Léry, qui assuma son rôle de «seigneur» de ce fief en allouant des lots aux colons qui ont développé cette partie qui est devenue au fil des décennies le centre de notre belle ville. Le premier censitaire fut Mathew Lymburner qui se fit concéder le lot no 4 en 1792, lequel fut racheté en 1820 par Olivier Veilleux. C'était l'histoire du fief de Sainte-Barbe de La Famine, entre le secteur de la Station et celui de Jersey-Mills. Les quatre photos nous offrent une vue aérienne illustrant le développement extraordinaire de notre ville, dans l'ordre chronologique, photo 1 de 1949 par Paul-Émile Provost, photo 2 de 1962, photo 3 de 1979 et photo 4 de 2015. Wow, il y a de quoi rire dans notre barbe quand on réalise ce qu'est devenu ce fief deux siècles plus tard.
 

Photos du fonds Claude Loubier. Texte et recherches de Pierre Morin. 


 Fondée en 1992, la Société Historique Sartigan est un organisme à but non-lucratif,
financé par les dons, dont la mission est la protection, l'interprétation, la valorisation
et la diffusion du patrimoine de Saint-Georges et de ses environs.

 


Centre culturel Marie-Fitzbach (4e étage)
250,18e Rue, CP 6
St-Georges (Qc) G5Y 4S9

418 227-6176
www.shsartigan.com  -  shsartigan@hotmail.com

facebook.com/shsartigan

 

 

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié le 1 décembre 2025

Les sentences bonbons

La question de la confiance à l’égard de la justice revient fréquemment dans l’actualité. Idéalement, on veut nous convaincre que tout le monde est égal face à la loi. J’ai bel et bien écrit «idéalement», tout en sachant que le monde idéal n’existe pas. Au cours des derniers mois, des sentences rendues par certains Juges dans des causes diverses ...

Publié le 30 novembre 2025

Les industries Rancourt au siècle dernier

LA SOCIÉTÉ HISTORIQUE SARTIGAN Ce «moulin à scie» comme on l'appelait autrefois, appartenait aux frères Fernand et Léopold Rancourt. Avant toute construction à cet endroit, à la jonction de l'avenue Chaudière et de la première avenue, ce terrain appartenait à M. Napoléon «Pit» Bérubé qui y cultivait ...

Publié le 24 novembre 2025

À force de brasser de la merde tout le monde finit par puer

S’il y a une chose dont le Parti Libéral du Québec (PLQ) et son nouveau chef, Pablo Rodriguez, n‘avaient pas besoin de ce temps-ci, c’est bien d’une crise à l’interne. Et, comme si une crise ne suffisait pas, le PLQ se retrouve aux prises avec trois crises. Les libéraux feraient mieux d’attacher solidement leurs tuques, car la turbulence promet ...

app-store-badge google-play-badge