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L’achat d’une propriété de vacances aux États-Unis, un choix judicieux?

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11 octobre 2010
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Par Come Simard, Conseiller financier


De la Floride à l’Arizona et de la Californie jusqu’au Texas, les Canadiens se dirigent en grand nombre vers les chaudes destinations des États-Unis et profitent d’aubaines alléchantes pour acheter des propriétés de vacances. Le huard se porte très bien, le marché américain de l’habitation n’a jamais affiché de meilleurs prix, votre situation financière est excellente et les hivers canadiens… semblent, ma foi, de plus en plus froids – alors pourquoi ne pas sauter sur l’occasion et acheter maintenant cette propriété de vacances située dans une région chaude des États-Unis?

Avant d’apposer votre signature sur la ligne pointillée, voici quelques éléments – à part le prix – qu’il vous faudrait prendre en considération.

Le système de santé américain est différent du nôtre. Veillez à prendre les mesures nécessaires pour que vos besoins de soins de santé, de médicaments et de soins à domicile soient satisfaits.

Les banques canadiennes ne consentent habituellement pas de prêts hypothécaires sur des propriétés américaines. Si vous avez l’intention d’utiliser des fonds hypothécaires d’ici pour acheter une propriété là-bas, il vous faudra obtenir une marge de crédit ou augmenter le prêt hypothécaire sur votre propriété canadienne pour obtenir ces fonds.

Les prêts hypothécaires sont structurés différemment aux États-Unis. Il peut être difficile de les obtenir, surtout après la crise hypothécaire récente, et les prêteurs exigent habituellement une mise de fonds très élevée.

À quelle fréquence utiliserez-vous votre propriété de vacances? Si vous vous y rendez peu souvent, vous devrez probablement assumer des dépenses récurrentes, telles que les primes d’assurance et les frais exigés par une société de gestion pour s’occuper de la propriété pendant votre absence, et tous les autres frais courants associés à la propriété achetée. De plus, les impôts fonciers peuvent être plus élevés pour les propriétaires étrangers.

Si vous avez l’intention de louer votre propriété lorsque vous ne l’utilisez pas, vous devrez remplir une déclaration de revenus aux États-Unis et serez assujetti à une retenue d’impôt de 30 pour cent.

Si notre huard chute, vos frais de subsistance grimperont.

Si vous envisagez de profiter de votre propriété plus de six mois par année, vous deviendrez assujetti aux règlements sur l'immigration – vous devrez probablement obtenir une carte verte ou un visa. Lorsque vous séjournez aux États-Unis plus de 182 jours pendant l’année courante, vous êtes tenu de remplir une déclaration de revenus américaine. De plus, si vous résidez aux États-Unis plus de 31 jours lors de l’année en cours, plus 1/3 des jours lors de l’année précédente et plus 1/6 des jours lors de l’année antérieure à l’année précédente (soit plus de 182 jours au total), vous aurez d’autres déclarations de revenus à remplir aux États-Unis.

Les impôts sur les dons et sur les successions ainsi que les frais d’homologation sont également différents aux États-Unis – ce qui pourrait compliquer le transfert de propriété à la prochaine génération, surtout si vous avez contracté un deuxième mariage. 
 
Ce sont là les principaux points à surveiller, mais il y a aussi beaucoup d’autres facteurs à considérer lorsqu’on envisage d’acquérir une propriété outre-frontière. C’est pourquoi il est judicieux sur le plan financier de discuter avec votre conseiller avant d'acquérir une propriété américaine qui, sur le plan financier, pourrait vous refroidir bien plus que n’importe quel hiver canadien.

Cette chronique, rédigée et publiée par Services Financiers Groupe Investors Inc. (au Québec, cabinet de services financiers), contient des renseignements de nature générale seulement; son but n’est pas d’inciter le lecteur à acheter ou à vendre des produits de placement. Adressez-vous à un conseiller financier pour obtenir des conseils adaptés à votre situation personnelle. Pour de plus amples renseignements sur ce sujet, veuillez communiquer avec votre conseiller du Groupe Investors.

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