Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Évitez de voir votre cadeau passer à d’autres mains

durée 12h00
8 août 2015
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante

 

Vous voulez gâter votre enfant qui se marie ou simplement lui verser dès maintenant une partie de son héritage? Pour ce faire, vous avez peut-être décidé de l’aider à acheter une résidence en lui donnant des milliers de dollars de votre argent durement gagné pour effectuer la mise de fonds nécessaire. Or, ce n’est pas toujours la meilleure manière de procéder. 

La raison en est simple : si votre enfant se marie, l’actif qu’il apporte avec lui ou qu’il acquiert par la suite fait généralement partie du patrimoine familial et, comme tel, sera partagé entre les conjoints si ceux-ci se séparent. Dans ce cas-là, votre contribution sera incluse dans la valeur totale de la résidence et une partie risque de passer aux mains de l’ex-conjoint de votre enfant!

Pour protéger vos fonds, envisagez d’effectuer votre contribution sous la forme d’un prêt plutôt que d’un cadeau. Vous pouvez par exemple signer un billet à ordre comprenant une entente de prêt et une garantie (habituellement une hypothèque sur la résidence).

Souvent, l’enfant n’a pas à rembourser le prêt du vivant du prêteur. Au décès de ce dernier, le montant dû est simplement déduit de l’héritage de l’enfant. Et tant que le prêt reste en vigueur, vous avez un bon argument pour exiger le remboursement de votre contribution avant le partage de la valeur de la résidence entre les époux (ou conjoints de fait dans certains territoires de compétence).

L’entente doit absolument être adéquatement documentée et signée par toutes les parties afin de réduire le risque de voir quelqu’un contester un jour l’existence du prêt. Si l’enfant ne fait aucun paiement régulier d’intérêts et/ou de capital, il faudra peut-être aussi « actualiser » le prêt périodiquement pour le protéger contre toute prescription (il y a prescription quand des restrictions imposées par une loi fédérale ou provinciale empêchent un créancier de réclamer légalement son dû après un certain temps).

Consultez un avocat qui s’assurera que votre contribution soit traitée comme un prêt et rédigera les documents nécessaires. N’oubliez pas non plus d’en parler avec votre conseiller professionnel pour veiller à ce que votre cadeau s’intègre à vos plans financier et successoral. 

 

Pour créer votre richesse, contactez-moi au

1 418 227-8631 poste 223

[email protected]

Cette chronique, rédigée et publiée par Services Financiers Groupe Investors Inc. (au Québec, cabinet de services financiers) et par Valeurs mobilières Groupe Investors Inc. (au Québec, cabinet en planification financière), contient des renseignements de nature générale seulement; son but n’est pas d’inciter le lecteur à acheter ou à vendre des produits de placement. Adressez-vous à votre conseiller financier pour obtenir des conseils adaptés à votre situation personnelle. Pour de plus amples renseignements sur ce sujet, veuillez communiquer avec votre conseiller du Groupe Investors.

 

 
 

 

commentairesCommentaires

0

Pour partager votre opinion vous devez être connecté.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié à 8h00

Irma LeVasseur : la première femme médecin du Québec francophone

Les fêtes nationales du Québec et du Canada sont l’occasion idéale de rendre hommage aux femmes qui ont façonné notre histoire. Parmi elles, Irma LeVasseur, la première femme médecin du Québec francophone, incarne la persévérance et l’audace face aux obstacles. Née à Québec en 1877, Irma LeVasseur a grandi dans une famille marquée par la perte de ...

Publié le 6 juillet 2025

Mon itinéraire d'autrefois pour aller au Séminaire

LA SOCIÉTÉ HISTORIQUE SARTIGAN Je suis allé au Séminaire (aujourd'hui CÉGEP) pendant huit ans, 1959 à 1967, alors âgé de 13 à 20 ans. Ma famille demeurait dans l'Ouest. Quand je ne trouvais pas de transporteur, il m'arrivait de voyager en bicyclette au printemps ou à l'automne, mais parfois, je devais ...

Publié le 30 juin 2025

On se fait fourrer

Avertissement Âmes sensibles, s’abstenir. Je suis en beau maudit et si le titre de cette chronique vous heurte, ça pourrait faire encore plus mal car, en réalité, je suis en beau ta#*#*. Le fiasco SAAQ-Clic Même si la mise en place d’un logiciel informatique qui devait permettre aux usagers des services de la Société de l’Assurance ...

app-store-badge google-play-badge