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Du taijiquan à la Fondation du cœur Louis-Georges Fortin

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18 février 2007
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Il y a déjà bientôt un an que débutaient des cours de taijiquan (tai chi) à la Fondation du cœur Louis-Georges Fortin. Cet organisme à but non lucratif de St-Georges oriente une partie substantielle de sa mission vers la prévention et la réadaptation des maladies cardiaques en Beauce.

Un des moyens privilégiés pour ce faire passe par une activité physique régulière; laquelle peut prendre diverses formes. Nous pouvons dire qu’il y en a pour tous les goûts et, seulement depuis quelques années, le taijiquan, originellement considéré comme un art martial, a commencé à se tailler une place dans le milieu officiel de la santé. Ayant fait ses débuts vers la moitié des années ’90 en gériatrie comme moyen de prévention des chutes chez les personnes âgées, il gagne maintenant la cardiologie et commence à s’intégrer dans le traitement du cancer.

Depuis avril 2006, grâce à un partenariat avec le service de médecine intégrée du Centre de santé et de services sociaux de Beauce, un groupe d’environ treize personnes souffrant d’un problème cardiaque se réunit régulièrement deux fois par semaine à la Fondation pour s’adonner à ce qui peut sembler une « danse de ligne » chinoise. Le taijiquan, un exercice d’intensité modérée, a été reconnu pour l’amélioration de la qualité de vie et de la condition physique; celle-ci incluant la capacité aérobique. C’est pourquoi le Centre EPIC de l’Institut de cardiologie de Montréal et le PPMC de l’Hôpital Laval (Québec) l’avaient introduit dans leurs programmes de prévention ou de réadaptation il y a déjà quelques années.

L’expérience a aussi démontré le côté sécuritaire de cet art martial. Pour les gens atteints de maladie cardiaque, la dose d’effort ne doit pas être trop grande, sinon il y a risque de décompensation pour le cœur. Par contre, si l’effort physique demandé est insuffisant, il n’y aura peu ou pas de bénéfices à faire de l’exercice. Le taijiquan se situe juste dans le bon intervalle et il y a moyen d’ajuster la dose requise à chaque personne, même lors d’une pratique de groupe.

Les bienfaits de cette pratique se développent avec le temps, tant pour l’esprit que pour le corps. Après quelques mois, les participants étaient à même de constater et de témoigner d’une amélioration de leur équilibre, d’une augmentation de leur tolérance à l’effort, d’un meilleur sommeil et, souvent, d’une diminution des douleurs musculaires ou articulaires qui ont tendance à accompagner le vieillissement.

Globalement, les intervenants qui ont contribué à la mise en place de cette activité comme les participants qui fréquentent les cours affirment que l’expérience est positive. Prenons-en à témoin la photo illustrant un article du journal Le Soleil (9 janvier 2007, p. A9) qui inspira par la suite une journaliste de Radio-Canada à venir tourner un court reportage à la Fondation. Bien qu’ayant été diffusé le 2 février à la fin du télé-journal de 18 h, il est possible de le visionner à nouveau en cliquant ici.

Claude Fournier, md.
Service de médecine intégrée
Centre de santé et de services sociaux de Beauce
Sites web : Yangsheng.info et AMIBES.info
Blog : Le salon de Hua Tuo
Courriel : foucla01@yahoo.com

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