Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Éditorial

Réapprendre…la clé du succès de ce confinement forcé

durée 09h00
21 mars 2020
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
Marie-Claude Pilon
email
Par Marie-Claude Pilon, Journaliste

Depuis maintenant près d’une semaine, réapprendre est un mot qui prend tout son sens. Parce que c’est ce qu’on doit faire: on réapprend à travailler, à s’entraîner, à cuisiner, à s’amuser, à relaxer, à prendre du temps pour soi et surtout à s’aimer et à communiquer.

C’est jeudi dernier que le mot d’ordre est arrivé: s’enfermer. À la maison seul, en couple ou en famille. Ne plus sortir, pouvoir se divertir à sa guise ou aller et venir comme on le veut. Difficile à expliquer à des enfants à qui on répète d’aller jouer dehors…

Étant dans la trentaine, j’ai quelques souvenirs de la crise du verglas de 1998, mais sans plus. Je me souviens que nous étions, avec mes parents et mes deux soeurs, confinés au sous-sol de notre maison, en campagne, incapables de sortir et sans électricité. Je me souviens que l’on cuisinait nos repas sur un petit poêle de camping au propane. Mais aujourd’hui, nous avons la « chance », si on peut employer ce mot, d’avoir encore de l’électricité pour nous chauffer, pour avoir de l’eau chaude, faire du lavage ou autre.

Bien sûr nous sommes privés de liberté. On ne peut pas vaquer à nos occupations normales, sauf à partir de la maison. Mais si nous prenions cet événement exceptionnel du bon côté? C’est une chance de passer du temps en couple ou en famille. Pourquoi ne pas jouer à un jeu de société? Aller marcher à l’extérieur ou simplement avoir une conversation avec fiston ou fillette?

Pourquoi ne pas leur apprendre à cuisiner, à faire un casse-tête ou écouter un film en famille? Pourquoi ne pas bouger tous ensemble. Pour en revenir à la crise du verglas de 1998, je me souviens que nous étions prisonniers du sous-sol de notre bungalow, mais nous étions heureux. On jouait aux cartes à la lueur des chandelles pendant que mon père remplissait le poêle à bois pour s’assurer que le froid ne gagne pas notre domicile.

À l’époque, mon père avait eu congé de boulot pendant près de deux semaines et tout ce que l’on avait à faire étaient d’être ensemble. C’est encore le cas, vingt ans plus tard, alors que le Québec, voire le monde, traverse une crise sans précédent.

Alors, amusez-vous, reposez-vous, jouez, riez, mais surtout prenez soin de vous, de vos proches et de grâce, respectez les consignes émises par le gouvernement. Demeurez à domicile et profitez de cette période difficile pour communiquer avec vos proches via Facebook, Skype ou Messenger. Il faut bien que la technologie serve à quelque chose et pas juste à nous divertir en ce temps de crise.

 

 

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié hier à 8h00

Le centre-ville en 1975

LA SOCIÉTÉ HISTORIQUE SARTIGAN Voilà une photo qui rappellera bien des souvenirs à ceux qui ont connu la période glorieuse de notre première avenue dans les années '70. Les gens magasinaient sur cette artère qui regroupait alors tous les principaux commerces de la région. On aperçoit, de gauche à ...

Publié le 22 décembre 2025

Des démissions fracassantes

Le 18 décembre 2025 fera désormais partie de l’histoire politique québécoise suite à deux démissions fracassantes à savoir, celle de Pablo Rodriguez comme chef du Parti Libéral du Québec (PLQ) et celle de Christian Dubé comme ministre de la Santé et député de la Coalition Avenir Québec (CAQ).  Deux démissions aussi importantes à survenir au cours ...

Publié le 21 décembre 2025

L'ancienne Régie des alcools sur la deuxième avenue

LA SOCIÉTÉ HISTORIQUE SARTIGAN De 1921 à 1961, son nom était la «Commission de liqueurs du Québec». En 1961, c'est devenu la «Régie des alcools du Québec». À Saint-Georges, elle était située au 11580 de la 2e avenue, juste en face de la 116e rue (photo 1, du 11 juin 1963). Cette bâtisse appartenait à ...

app-store-badge google-play-badge