La Chambre de commerce et d'industrie Nouvelle-Beauce
Un plan clair, progressif et durable pour nos commerçants svp!

Par Salle des nouvelles
La Chambre de commerce et d'industrie Nouvelle-Beauce (CCINB) demande au gouvernement de mettre en plac un plan de relance clair, progressif et durable pour le bien des commerçants. Voici l'intégrale d'une lettre du CCINB lancée jeudi soir.
Après avoir passé à travers deux vagues successives de la COVID, la troisième fait mal aux commerçants de la région et cette obligation de fermeture qui perdure, d’une semaine à une autre, est difficile à gérer. Nos commerçants ont besoin de réponses à leurs questions. La Chambre de commerce et d’industrie Nouvelle-Beauce demande donc à notre gouvernement un plan de relance clair, progressif et durable.
On sent un degré de détresse plus important, une incompréhension face à certaines règles mises en place.
« Pourquoi les petits commerçants doivent fermer alors qu’ils appliquent à la perfection toutes les mesures sanitaires sans exception? Les grandes surfaces ont des files d’attente énormes. Ils ne peuvent pas toujours tout désinfecter c’est impossible. De plus, ces mêmes magasins à grande surface ont l’autorisation de faire la livraison de biens non essentiels en service à l’auto. Et nous ne pouvons même pas ouvrir nos portes ne serait-ce que pour un client à la fois. C’est plusieurs non-sens », s’exclame Monsieur Gilbert Brochu directeur aux Galeries de la Chaudière.
« Les effets de ces fermetures affecteront grandement notre secteur pour les années à venir, car les travailleurs recherchent maintenant des emplois essentiels et sont craintifs de rester dans des secteurs aussi fragiles. Il est impératif que le Gouvernement du Québec réfléchisse, en collaboration avec les acteurs économiques, et communique un plan pour espérer un retour à la normale le plus rapidement possible», de mentionner Chantal Gravel, présidente à la CCINB.
La situation est à un point tellement préoccupant que la CCINB relance encore une fois toute l’importance de contribuer à l’achat local.
« On se répète mais c’est plus important que jamais. Sans oublier la vaccination. Je suis consciente que ce n’est pas accessible à tous. On a le droit d’être pour et on peut être contre, mais c’est tout de même une solution pour un retour à la normale », de dire madame Nancy Labbé, directrice générale de la CCINB.
Les commerçants nous disent qu’ils commencent à croire que le gouvernement les utilise et les prennent en otage afin de faire passer un message à la population pour leur faire voir la gravité de la situation.
« Les SAQ et SQDC sont toujours ouvertes et peuvent accueillir plus d’une dizaine de clients en même temps, mais moi je ne peux même pas vendre une chemise pour homme à un client, alors que les dimensions de ma boutique sont les mêmes que la SAQ. Sans compter les épiceries, il y a combien de gens qui touchent les conserves par exemple? Ne venez pas me dire que tout ceci est désinfecté. Je comprends que c’est essentiel, mais c’est quand même incroyable. Limitez le nombre de personnes, mais permettez-nous d’ouvrir », de s’écrier Carole Audet de la Boutique l’Ambassadeur.
Rappelons à la population que les éclosions en milieu de travail se retrouvent essentiellement dans des secteurs jugés essentiels. Nous demandons donc un plan clair, progressif et durable afin de rassurer les entreprises et leurs dirigeants, et que celui-ci soit orienté avec les démarches du plan de vaccination dans notre région.
La Chambre de commerce et d'industrie Nouvelle-Beauce en collaboration avec les intervenants du CISSS Chaudière-Appalaches offriront une conférence web nommée « À boutte d'être à boutte ! » pour mieux connaître les services offerts en Nouvelle-Beauce afin d'intervenir en situation de crise. Cette conférence gratuite se déroulera le 18 mai de 11h45 à 13h15.
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