Les Canadiens de Montréal
À quel point Brendan Gallagher ferait un bon capitaine?

Par Salle des nouvelles
Même résumé, même scénario, le Tricolore s’incline dignement (encore une fois) contre les Rangers de New York, ce mardi soir. La troupe de Dominique Ducharme s’est battue jusqu’à la fin, et ce, un peu à l’image des matchs contre Detroit et Boston cette fin de semaine.
Les points positifs dans ce match contre les Rangers sont nombreux. Le jeune et fougueux Micheal Pezzetta s’est battu courageusement contre Ryan Reaves, l’un des derniers « goon » de la LNH. Évidemment, Reaves l’a emporté, mais il faut être très courageux, pour se mesurer à ce colosse de 230 livres.
En ce qui concerne Cayden Primeau, il a joué un bon match, sans plus. Le but de Kappo Kakko en première période montre à quel point le jeune gardien manque d’expérience et n’est pas prêt à jouer à temps plein au circuit Bettman. Par contre, 31 arrêts dans une défaite de 3 à 2, ce n’est guère gênant pour sa part.
Ce qu’on peut retenir de négatif de ce match au Madison Square Garden, c’est le geste de Brendan Gallagher en fin de match. On dit très rarement du mal de Gallagher, mais il en sera tout de même question. Lorsque Marc Bergevin a pleuré en point presse à l’annonce de son nouveau contrat, on a pu réaliser à quel point le numéro 11 est un membre crucial de l’équipe.
Cela dit, Gallagher est un passionné, un gars qui ne regarde pas son gabarit de roseau avant de se mesurer aux plus gros chênes. Le choix de cinquième tour en 2010 est le genre de joueur à marquer le seul but de l’équipe dans une défaite de 5 à 1. Un gars, à l’image de Capitaine America, qui fournit le même effort, peu importe l’enjeu.
En énumérant ces qualités hors pair du petit ailier, le titre de capitaine lui est souvent lié. Lorsque Brian Gionta a quitté la formation, il y a de nombreuses années, l’équipe a beaucoup pensé à lui pour porter le « C ». Lorsque Pacioretty a fait ses valises pour le Nevada, Gally était le favori, après Shea Weber.
Maintenant que le glorieux numéro 6 est hors du jeu pour le reste de sa carrière, il était naturel de penser à Gallagher. Sans Carey Price, l’attaquant est le joueur au plus grand nombre de saisons à Montréal, lui qui a fait ses débuts à Montréal il y a presque dix ans.
Celui que l’on a souvent muté avec Alex Galchenyuk dans le passé en est un, qui ne s’oublie pas. On peut dire sans se tromper qu’il est le cœur et l’âme de cette équipe. Toutefois, il est questionnable de lui attribuer le rôle de capitaine, après son début de saison.
Ce ne sont pas ses statistiques, le problème, mais son attitude. Ce n’est pas un manque d’effort, qui lui est reproché, mais un surplus d’énergie mal canalisé. Contre New York mardi soir, le bleu-blanc-rouge avait bon espoir d’égaler la marque 3-3 et ainsi entrer en prolongation, mais Gally a préféré un coup de poing au visage de l’adversaire comme alternative.
Être impliqué en tout temps, c’est une qualité des plus nobles, chez un capitaine, mais la colère ne peut être gérée à la manière dont il s’y prend et ce geste a mené à une pénalité, mettant fin à tout espoir d’acquérir de précieux points au classement. Pour celles et ceux qui se le demandent encore, c’est pour cette raison qu’aucun capitaine n’a été nommé en l’absence de Weber : il n’y en a pas.
En collaboration avec Mathieu Racine-Bouchard
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