On l'appela ainsi parce qu'il était situé à la sortie sud le la ville, sur la route Kennedy (aujourd'hui 173) en direction des États-Unis (photo 1). Suite à l'incendie de sa résidence dans les années '50, M. Hormidas Lapierre s'en construisit une nouvelle de l'autre côté de la route, celle qu'on voit à la photo 2 (photo de 1959). Au départ c'était sa maison privée, mais il y a eu une classe d'école de rang dans la partie gauche (porte à gauche) où son épouse enseignait tous les degrés jusqu'à ce que les élèves aillent tous en ville. Après, M. Lapierre changea le local de cette classe en suite qu'il louait en été aux touristes. Puis il annexa 7 unités de motel à la droite de la maison (photos 3 et 4) et en ajouta 14 autres à gauche un peu plus tard, sur deux étages, soit 7 au rez-de-chaussée et 7 en-dessous auxquels on accédait par un escalier au bout des motels.
Dans les années '60, M. Raymond Méthot acheta cet établissement et attira une importante clientèle en y présentant des spectacles de musique, d'artistes et de chanteurs, dont Michel Louvain, Lucien Hétu, Dick Rivers, les Classels et autres. Dans les années '70, pour suivre la mode, on y érigea une grande discothèque nommée le Cabaret no 1. Il y avait une scène tournante et ascendante où des danseuses «exotiques» s'exhibaient généreusement. L'édifice fut démoli vers 1987-88 après qu'un incendie l'ait lourdement endommagé. M. Jos (Alexandre) Thibaudeau a construit le motel Alexandrin sur le même site en 1990. Le Kennedy n'est plus qu'un souvenir.
Photos du fonds Claude Loubier. Texte et recherches de Pierre Morin.
Fondée en 1992, la Société Historique Sartigan est un organisme à but non-lucratif, financé par les dons, dont la mission est la protection, l'interprétation, la valorisation et la diffusion du patrimoine de Saint-Georges et de ses environs.
Dans ma chronique de la semaine dernière intitulée «Il pleut des milliards de dollars», je critiquais nos dirigeants politiques qui présentent des budgets largement déficitaires contribuant ainsi à une croissance inquiétante des dettes publiques.
Poursuivant ma réflexion, je constate que nos dirigeants politiques ne sont pas les seuls ...
Imaginez une femme.
Elle pourrait être votre voisine, votre collègue, un membre de votre famille ou même votre amie. Elle sourit, elle travaille, elle vit sa vie en apparence, normale, mais derrière ce masque, il y a une réalité où les stratagèmes blessants sont monnaie courante.
Il faut donc oublier l’image de la femme brisée, cachant ses ...
LA SOCIÉTÉ HISTORIQUE SARTIGAN
Les plus de 50 ans se souviennent de la pente abrupte que devaient affronter les conducteurs qui voulaient utiliser le pont de fer à cette époque. Sur la première photo, que j'ai choisie pour donner une idée de la situation, on aperçoit un camion de livraison Molson qui ...
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