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Cambodge, pays du sourire

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1 novembre 2007
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« Vous voulez voir des lions et des bouddhas en or, des éléphants, des veaux et des chevaux en bronze? Ne cherchez plus, c’est ici que vous les trouverez. » - Tchéou Ta-Kouan, émissaire chinois à Angkor.

Le Cambodge nous offre aujourd’hui une incroyable leçon d’espoir, de courage et de joie. Ce pays nous livre ses secrets et ses beautés et s’ouvre enfin sur le monde après tant de peur. Les clés de ce royaume nous dévoilent un peuple en désordre, mais enfin sûr de lui. Promenons-nous sur la route du village avec les éléphants, les moines et toutes sortes d’individus colorés.

Amoureux de ces gens et de leur culture, Sébastien Braquet dresse un portrait passionnant du Cambodge, des bouleversements de l’époque communiste jusqu’à nos jours. Une invitation à découvrir ce pays, offerte par les Amants de la scène ce mercredi dernier.

En 1995, Sébastien Braquet participe à une mission d’études au Tibet. Puis il parcourt l’Inde, le Népal, la Chine et le Vietnam, passionné par les civilisations d’Asie. Il aura bientôt son coup de cœur pour le Cambodge, terre au peuple souriant et à l’art séduisant.

Nous assistons à la renaissance du peuple khmer à la culture et aux pratiques ancestrales fascinantes. Nous découvrons des êtres attachants, remplis d’humour et de vitalité; nous découvrons le pays du sourire avec leurs rêves et leurs repères culturels que sont la danse et la musique.

Cette forêt de pierres et ces villages ne vous laisseront décidément pas de glace. Le paradoxe du Cambodge, c’est d’être surtout médiatisé au travers de ce qu’il a donné de plus grandiose, Angkor, et de pire, les Khmers rouges, synonymes de génocide et de terreur qui provoquèrent près de deux millions de morts et qui laissèrent des traces indélébiles. Un coup foudre pour la splendeur et la simplicité d’un pays qui a vu le vent tourner.

L’orateur de la soirée nous en met vraiment plein la vue. On respire le Cambodge à grand nez. On respire les coutumes, les médications provenant des esprits, bien de belles valeurs qui nous font se demander que devons-nous laisser et que devons-nous prendre dans tout cela?

Géographie et Climat
Situé au coeur de la péninsule indochinoise, le Cambodge est coincé entre la Thaïlande (à l'ouest), le Vietnam (à l'est) et le Laos (au nord). Sa superficie n'est que de 181 000 km et des poussières, soit 3 fois moins que la France pour 11 millions d'habitants. Près de 50 % de la population a moins de 20 ans. Un vent nouveau souffle sur le pays, un vent jeune et enthousiaste.

Comme tout pays tropical digne de ce nom, le Cambodge connaît deux saisons : la période d'hiver (novembre à mars) et la mousson d'été (mai à octobre). La première est relativement sèche (avec une température autour de 25 à 30 oC); la seconde est très chaude (jusqu'à 35 oC) et surtout très humide (pluies violentes, mais courtes, en fin de journée, et pas mal d'inondations). Avril et mai sont deux mois particulièrement étouffants.

Religion et éducation
Religion d'État jusqu'en 1975, le bouddhisme est redevenu la religion officielle du pays à la fin des années 1980.

De façon générale, le système d'éducation cambodgien laisse beaucoup à désirer. Les problèmes accumulés par deux décennies de guerre ont laissé les écoles dans un état lamentable. D’abord, les bâtiments sont en mauvais état alors que le matériel d'enseignement et les équipements sont insuffisants, sans compter qu’un grand nombre de familles cambodgiennes n'ont même pas les moyens d'acheter des manuels et des fournitures scolaires pour leurs enfants.

Découvrir le Cambodge, c’est aussi découvrir les Cambodgiens et leur merveilleux sourire. L’occasion aussi de contribuer modestement à la reconstruction de ce fabuleux pays.

Savoir-vivre et coutumes
Dicton connu : n'oubliez pas qu'ici, l'étranger c'est vous! Il est donc normal de respecter les coutumes locales. Quelques règles à ne pas ignorer lors de votre visite :
— Il s'agit avant tout de ne jamais s'énerver et de ne surtout pas élever la voix ni de se faire menaçant.
— De même, il est très mal vu de contredire quelqu'un. Si votre interlocuteur se trompe, ne le lui faites pas remarquer. Il ne le reconnaîtra pas et vous en voudra par la suite.
— On ne serre pas la main et on s'embrasse encore moins. Pour saluer quelqu'un, porter ses mains jointes au-devant de la poitrine.
— Rester pudique dans son habillement : les touristes torse nu dans les lieux publics sont très mal vus, et le nudisme sur la plage encore plus.
— La politesse est très importante. En public, il convient d'appeler une personne par son nom précédé de « Monsieur » ou « Madame ». Références : www.routard.com

 
(Photo:www.droitsenfants.com)

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