Chronique ReVenu en région Place aux jeunes Beauce-Sud: Découvrez Jonathan V. Bolduc

Par Marie-Andree Oakes, Collaboratrice spéciale
Place aux jeunes, projet chapeauté par le Carrefour jeunesse-emploi de Beauce-Sud, s’adresse aux jeunes de 18 à 35 ans partis à l’extérieur de la région et désirant revenir s’y établir. Comme la mission de Place aux jeunes est très large et que la sensibilisation au phénomène de l’exode des jeunes est l’un de ses mandats, c’est en collaboration avec En Beauce.com qu’il nous fait plaisir de vous présenter mensuellement un beauceron d’origine ou d’adoption ayant choisi la région pour s’établir.
Ce mois-ci, nous vous proposons une entrevue avec Jonathan V. Bolduc, directeur de circonscription et attaché politique de monsieur Claude Morin, député de Beauce-Sud. Ayant grandi à Saint-Victor et fait ses études à l’Université de Montréal en histoire et en sciences politiques, Jonathan a toujours su qu’il reviendrait en Beauce. Son parcours professionnel est des plus impressionnants, d’autant plus qu’il est âgé de seulement 28 ans. Revenu en 2005, il a passé sept ans à Montréal, tout d’abord pour ses études, et par la suite pour occuper un poste de formateur en rétention de la clientèle et assistant-directeur pour Bell Mobilité.
Nous vous partageons quelques questions-réponses qui vous permettront de voir le merveilleux parcours de Jonathan V. Bolduc et sa grande fierté d’être beauceron.
Qu’est-ce qui vous a incité à revenir en Beauce?
J’ai toujours demeuré en contact étroit avec la Beauce, puisque de 1998 à 2004, j’étais rédacteur en chef bénévole de VIC Action – La nouvelle de Saint-Victor tout en demeurant à Montréal. Dès mon départ, je savais que je reviendrais en Beauce et pour autre chose que la retraite! Montréal est une ville superbe à bien des égards – la culture, les cinémas, les services et les magasins –, mais la vie, à mon sens, va bien au-delà de ces simples considérations matérielles. Comme milieu de vie, pour bâtir une famille, pour retrouver parents et amis, il était clair qu’il me fallait revenir dans mon coin de pays natal. Mon retour en Beauce s’est effectué spécifiquement en 2005 à cause de l’échéance électorale municipale, qui m’a alors permis de devenir conseiller municipal à Saint-Victor.
Quelle serait une priorité pour notre région?
Augmenter le niveau de scolarité. La Beauce est une région durement affectée par le décrochage scolaire. Pour ce faire, il faut impérativement que les jeunes complètent leurs études secondaires, c’est la base, et peu importe où ils iront pour obtenir un emploi, il s’agit ici d’un prérequis essentiel. Pour les entreprises aussi, il va de soit que la scolarité joue pour beaucoup, et maintenant plus que jamais. La retraite annoncée des baby-boomers pose un défi de taille à notre société; il faudra remplacer des gens disposant d’une grande expérience. Les besoins en main-d’œuvre spécialisée sont grands, et ça passe par l’éducation. Tout cela commence par la famille, c’est dans la sphère familiale que se transmet l’importance de l’instruction et ça, bien aucun programme gouvernemental ne peut régler ça!
Quel attrait touristique ou événement vaut le détour?
Les Festivités western de Saint-Victor, qui en seront à leur 30e édition cet été, valent le détour. Les rodéos sont particulièrement trippants, c’est impressionnant de voir l’agilité de cow-boys de tous âges et en provenance du Québec et même des États-Unis.
Quelle est votre suggestion resto?
Le Mondo Lounge asiatique nous offre une qualité exceptionnelle de sushi, ici à Saint-Georges. J’ai découvert les sushi à l’Île Notre-Dame lors des Fêtes gourmandes en 2001, et j’en suis un inconditionnel depuis. Le Mondo Lounge nous offre ambiance et fine cuisine japonaise.
Si la Beauce devait avoir un slogan, lequel serait-il?
C’est ICI que ça se passe! Qu’on pense aux postes à combler en main-d’œuvre spécialisée, à la pureté des paysages, aux grandes opportunités qu’amène la relève entrepreneuriale, le faible coût des résidences et la proximité de tout, en tant que jeunes c’est vraiment en Beauce qu’on peut passer à l’action. Pensons à Montréal – tout paraît proche, mais tout est loin en réalité, on prend un temps fou à se déplacer, se stationner… alors qu’en Beauce tout est proche, pas de congestion routière, et on connaît tout le monde!
Pourquoi doit-on travailler à la rétention des jeunes qualifiés en Beauce?
Pour assurer l’avenir des entreprises, pour améliorer le niveau de vie des familles, donc pour permettre au miracle beauceron de se perpétuer.
Qu’aimeriez-vous dire à notre jeunesse?
Faire un choix de carrière est une décision importante, probablement la plus importante de notre vie. C’est ce qui fait que nous sommes motivés à nous lever le matin ou à détester chaque jour qui passe. Il faut savoir se brancher sur ce qui nous motive vraiment.
Il faut avoir des modèles, des gens qui sont comme des guides pour nous. Un de mes modèles est Monsieur le maire Roger Carette de Saint-Georges, un vrai leader respectable, visionnaire et qui marche de succès en succès. C’est une personne qui n’a peur de rien et qui gagne à être connue.
Il nous faut être conséquent de nos actes – vivre notre vie, oui, apprécier le moment présent, mais en gardant bien en tête que nos actions d’aujourd’hui conditionnent notre avenir, et qu’on fait nous-mêmes notre succès. Il ne faut pas avoir peur de foncer, à défaut de quoi les autres prendront la place!
Soyons des ambassadeurs de la Beauce lorsque l’on est à l’extérieur, parlons de nos bons coups, nos leaders. Qu’on pense Vachon, Dutil, Pomerleau, Guy Bolduc ou Fabien Roy qui ont marqué le Québec dans leurs domaines respectifs. Pour ma part, il n’est pas rare que, même en parlant avec des gens de l’extérieur, je sorte des expressions bien de chez nous. Ça permet des rapprochements! Tout cela fait partie de nous, c’est notre identité, notre héritage; soyons-en fiers!
Pour nous joindre
Place aux jeunes Beauce-Sud
11920, 1re Avenue
Saint-Georges (Québec) G5Y 2E1
Téléphone : 418 228-9610
Courriel : [email protected]
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.