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La Société lyrique : parcours d’une année chorale

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14 mars 2008
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Chaque année, depuis 1992, La Société lyrique de la Nouvelle-Beauce présente deux concerts, fort différents l’un de l’autre.  Mais, si différentes soient-elles, ces présentations comportent les mêmes étapes de préparation.

Il faut d’abord choisir le thème; cette tâche de recherche et d’écoute  revient au chef  Vincent Quirion et au  comité musical. Choisir les pièces est un travail long et exigent, car il faut tenir compte du nombre de voix disponibles. Et ce nombre fluctue d’une session à l’autre, ce qui complique parfois les décisions.

Il faut ensuite choisir les instruments d’accompagnement. Comme le répertoire est varié, cette dernière tâche est délicate. Et  les pièces choisies appartenant souvent à différentes époques, il faut commander des orchestrations qui répondront aux exigences musicales et, il faut le dire, pécuniaires.

Vient ensuite le choix des musiciens. Le chœur peut compter sur de solides musiciens à chacune de ses représentations. Plusieurs d’entre eux sont là depuis plus de dix ans, dont la pianiste Josée Tardif et le  violoniste Philippe Amyot qui est un collaborateur de la première heure.

Le conseil d’administration reçoit les demandes et voit à la gestion et à la réalisation du concert. Les différents commanditaires sollicités sont, il va sans dire, indispensables pour mener à bien le projet.  Des entreprises d’ici prennent le beau risque d’investir afin  de répandre et de faire connaître la grande musique à tous. 

Chaque semaine, les choristes se rencontrent pour répéter en grand groupe. Mais avant cette rencontre, chacun aura mis du temps pour écouter ses partitions que le chef aura enregistrées auparavant. Cette étape a pour but de faciliter l’apprentissage, car une grande partie des choristes n’ont pas de formation musicale. Deux samedis de pratique  viennent s’ajouter aux répétitions hebdomadaires.

Le travail de la presse parlée, écrite et électronique joue un rôle important dans la réussite des concerts et ce, non seulement pour la Société lyrique, mais aussi  pour tous les artistes de la région qui se produisent chez eux.
La couverture de presse est toujours très bonne.

Comme dans toutes les organisations, il faut compter sur des bénévoles. 
À chaque concert, ils sont là, que ce soit pour accueillir et placer  les spectateurs ou monter et démonter les gradins. Ces personnes sont discrètes mais d’une très grande efficacité dans toutes les tâches qui leur sont confiées.

Produire un concert de musique classique en Beauce est un défi que La Société lyrique de la Nouvelle-Beauce relève fièrement, année après année. Bravo!


 

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