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Un festival plus que coloré à Sainte-Marie

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5 juillet 2010
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Le 11e Festival des couleurs du monde s’est terminé de belle façon hier à Sainte-Marie. La Soirée de clôture Vachon a offert aux spectateurs une fin rythmée et très colorée avec des prestations issues des traditions philippines, de l’Arménie, de la Martinique et bien sûr beauceronne.

La troupe Fiesta Filipina de Mississauga qui préserve depuis plus de 40 ans la culture et les arts philippins. a offert une prestation très somptueuse. Ses costumes et ses chorégraphies ont littéralement ébloui le public. Par ailleurs, deux écrans géants situés à l’avant de la scène a permis aux spectateurs d’apprécier l’agilité et la précision de chacun des mouvements des danseurs.

Ensuite, les Mutins de Longueuil ont pu transmettre leur passion de la danse folklorique par des numéros reflétant nos racines québécoises. Notons que cette troupe célèbrera 50 ans d’existence en octobre et que plus de 4500 costumes ont été confectionnés au fil des ans pour les besoins de la troupe…

Puis, la température dans l’Aréna Paul-Henri Drouin a monté d’un cran avec la présentation du Ballet folklorique Kako Dou. Cette troupe de la Martinique a offert ses plus belles danses représentant des scènes de la vie quotidienne. Puis l’ensemble Ani de l’Association Hamazkayin est venu montrer un aperçu de la riche tradition arménienne sur la scène Desjardins .

Le party était bien pris dans la cabane lorsque l’ensemble folklorique Manigance a foulé les planches du spectacle. Pour cause, la troupe était bien accompagnée de la Grand’ Débâcle. Une fois de plus, les deux groupes de Sainte-Marie ont bien plu à la foule.

Notons que le groupe québécois Bam Percussion a offert une performance de 50 minutes en deuxième partie de la Soirée de clôture. Leur prestation était à la fois rythmée et parsemée d’humour grâce à leurs scénarios comiques et originaux.Une personne du public a même pu participer à leurs drôleries sur scène. La foule a semblé apprécier l'humour percutant de la troupe malgré quelques longueurs.

À l’extérieur, bien des spectateurs sont demeurés sur le site pour admirer la cérémonie du feu de la famille Mahadevan, originaire du Sri Lanka. Ces artistes manient les boules de feu comme pas un.

Une belle édition
Le président du Festival des couleurs du monde, Bruno Vachon, était fort satisfait de la tenue de l’événement dans son ensemble. «Nous avons accueilli plusieurs ensembles folkloriques. Il a d’abord fallu travailler fort pour les trouver. Nous avons eu des annulations en raison de problème de Visa, ce qui est souvent le cas pour les ensembles folkloriques internationaux. Sommes toutes, nous avons trouvé de bons groupes. Ce soir, il y en avait pas mal avec une deuxième partie qui était très différente. Nous sommes en mesure de toucher d’autres gens avec cela », soulignait M. Vachon.

La programmation de cette année reflétait bien le changement de nom de l’événement, soit de Gigue en fête à Couleurs du monde, danses, rythmes et percussions. Selon le président, la mission du Festival demeure la même malgré une plus grande variété. «Dans les deux dernières années, nous avons essayé de varier la programmation. Nous allons toujours essayer de respecter la mission du festival qui est culturelle et avec des volets plus percussifs soit par la musique, la danse ou les percussions », commente M. Vachon.

L’achalandage aux spectacles de soirée à l’intérieur de l’Aréna a été un peu moins fort que l’année précédente. Cependant, la participation du public aux festivités extérieures étaient beaucoup plus achalandées. «Il y a eu un peu moins de monde aux spectacles de fin de soirée. À l’extérieur, il a y eu beaucoup plus de monde à l’extérieur. Il a fait beau et nous avions un site pas mal beau. Nous n’avions jamais vu autant de gens à l’extérieur », estime le président. Ces derniers demeuraient sur le site pour entendre et voir les prestations des nombreux artistes et danseurs. Ils en ont profité pour se procurer des articles et manger dans les différentes concessions présentes sur le site.

À l’an prochain !
Le comité organisateur du Festival devra se pencher sur la possibilité de tenir l’événement ailleurs l’an prochain qu’au centre-ville. En effet, le fameux complexe culturel et sportif mariverain, présentement en construction, pourrait s’avérer le lieu idéal pour y tenir l’activité.

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