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Diane Pouliot : une Beaucevilloise dans le milieu littéraire

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23 mars 2008
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Les Éditions du Mécène nous avaient signalé dernièrement que l'une de ses auteures s'était distinguée parmi les finalistes des Prix littéraires de Radio-Canada, dans la catégorie Nouvelle. Diane Pouliot comptait déjà à son actif un roman paru en 2005, Persona, mais c'est grâce à une nouvelle, Avec un A à la fin, que l'auteure beauceronne a fait sa marque. Elle vous raconte aujourd'hui son aventure littéraire... 

Elle a grandi à Beauceville, a vécu à Québec pendant vingt ans, avant de revenir en Beauce pour y démarrer une coopérative de services à domicile. Enseignante en français, elle s'est lancée dans l'aventure de l'écriture, a rédigé son premier roman et a été sélectionnée comme finaliste des Prix littéraires de Radio-Canada en novembre dernier avec une nouvelle : l'histoire d'une enfant kidnappée et jetée dans le monde du trafic d'enfants et de la prostitution. Un récit inspiré d'une histoire vécue.

La nouvelle, de sept à huit pages et écrite tout d'un trait, met en scène une jeune fille de 8 à 10 ans et le récit s'inspire d'une histoire vécue, aux dires mêmes de l'auteure. « Je pense que c'est une histoire qui doit être lue à haute voix », nous dit celle-ci.

Les Prix littéraires Radio-Canada récompensent des oeuvres originales et inédites dans les deux langues officielles, qui obtiennent entre autres une visibilité à l'émission de Christiane Charrette.

Les prix en argent, offerts par le Conseil des Arts du Canada, totalisent 60 000 $. Les premiers et seconds prix dans chacune des catégories reçoivent respectivement des prix en argent de 6000 $ et de 4000 $, et leurs textes sont publiés dans le magazine enRoute d’Air Canada.

Le jury francophone 2007 regroupait de nombreuses personnalités du monde littéraire et culturel, notamment Nelly Arcan, auteure de Putain et Folle, et Stéphane Dompierre, auteur de Un petit pas pour l'homme et Mal élevé.  

Une reconnaissance qui inspire l'auteure
Il y avait plus de 500 candidats et je faisais partie des 31 finalistes retenus. Je n'ai pas réussi à me rendre plus loin mais, pour  moi, c'est une belle reconnaissance qui me dit : continue à écrire. C'est ce que je fais!... J'ai une dizaine de nouvelles en cours, dont une qui pourrait bien devenir un prochain roman... C'est l'histoire d'une femme, coffrière... », relate Mme Pouliot.

L'écriture : Un monde d'émotions pour Diane Pouliot
Mme Pouliot a vécu diverses expériences de travail en enseignement, en politique fédérale et provinciale, dans le milieu des organismes communautaires. Pour elle, le choix d'écrire une oeuvre littéraire correspond davantage à un besoin qu'à une orientation de carrière. « L'écriture est arrivée dans ma vie sur le tard... J'écris pour faire ressortir des émotions... Il doit y avoir des émotions, pour rejoindre le public, pour lui faire comprendre... Je n'ai pas le syndrome de la page blanche. Avec une page blanche, moi, je veux y mettre des mots », nous fait remarquer Mme Pouliot.

Le roman Persona fait tomber les masques
Basé sur une idée de départ liée aux théories d'origine grecque, Persona met en lumière les rites funéraires et le théâtre de cette époque, où les masques occupaient une grande place. « On porte souvent des masques dans la vie. Pour toutes sortes de raisons. En vieillissant, on tente de s'en libérer. De mon côté, le roman Persona s'est rédigé en neuf mois (tout un hasard) à un moment de ma vie où j'étais en arrêt de travail et en recherche personnelle... Puis le personnage est arrivé et m'a guidée jusqu'à la fin de l'écriture », nous dit l'auteure. 

Sans aucun plan, ce personnage, une femme contemporaine et sensible qui revenait de voyage, s'est  dirigé vers les événements, parfois difficiles, et même vers les scènes fortes et empreintes de brutalité qui créent toute l'histoire du roman. « C'est un mise en abîme de plusieurs histoires dans une même histoire... J'ai voulu amené l'émotion; c'est la seule façon de toucher les lecteurs! », rappelle Mme Pouliot. Cette dernière nous confie que ses livres sont étrangement toujours un peu noirs. Ils portent une critique sociale mondiale qui n'est pas nécessairement drôle et font place aux constats environnementaux actuels.

Pourtant, lorsqu'elle écrit, Diane Pouliot s'installe dans sa maison en plein soleil, le matin, et se laisse guidée par ses personnages. « Pendant l'écriture, je ne suis pas disponible. L'oeuvre prend vraiment toute la place dans mon esprit. Le personnage est toujours là, présent », termine-t-elle. 

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