Classement de l'Institut Fraser 2018
Palmarès des commissions scolaires du Québec : la CSBE au 17e rang
Selon le troisième classement des commissions scolaires de la province fait par le Journal de Québec, celle de la Beauce (CSBE) se classe au 17e rang sur les 69 existantes. Les données proviennent de l’Institut Fraser qui est aussi celui qui fait le Palmarès des écoles.
Afin de déterminer le rang des commissions scolaires, les données se basent principalement sur les résultats des élèves des 4e et 5e année du secondaire aux examens du ministère de l’Éducation de 2018.
La cote moyenne du réseau public (5,4 sur 10) se maintient, malgré la pénurie de professeurs, le manque de professionnels, la mauvaise presse et le projet de loi 40 qui veut entre autres abolir les commissions scolaires en 2020. Par contre, celle du réseau privé a diminué (7,8 à 7,7).
La diplomation pour les jeunes d'abord
La moyenne des 7 établissements évalués de la Commission scolaire Beauce-Etchemin affiche un score de 4,9 sur 10. La cote a subi une diminution ayant eu une moyenne de 5,5 en 2017 et s’étant classée 13e.
Le directeur général de la Commission scolaire de la Beauce-Etchemin, Normand Lessard souligne que tous les ans qu'un retour est fait sur l’ensemble des questions des examens du ministère auprès des enseignants et des directions de l’école afin de cibler les secteurs à travailler. Par contre, la CSBE n’utilise pas les résultats de ces examens pour s’évaluer, mais plutôt le taux de diplomation et de qualification qui se situe à 81,9 %.
« On est la première commission scolaire en Chaudière-Appalaches et 10e dans les commissions scolaires francophones. Donc on se situe très bien », commente M.Lessard.
Un autre facteur qui pourrait expliquer en partie la baisse des résultats est la rareté de la main-d’œuvre en Beauce.
« Je peux vous dire qu’on les compte quasiment sur les doigts d’une main des jeunes de secondaire 4 ou 5 qui ne travaillent pas. Les recherches nous indiquent qu’à plus de 15 h par semaine, un élève se met en difficulté de réussite. On connaît les enjeux de la rareté de la main-d’œuvre. On sait qu’on a plusieurs jeunes qui font en haut de 15 heures semaine. »
Le directeur général est conscient que le travail est valorisé en Beauce-Etchemin particulièrement auprès des parents qui considèrent que certaines compétences sont acquises sur le marché du travail. La commission scolaire juge également que les acquis au travail sont importants, mais qu’il faut trouver le bon équilibre.
« Les entreprises travaillent avec nous aussi pour essayer de garder les jeunes à l’école, mais en même temps il y a tellement peu de main-d’œuvre qu’ils n’ont pas le choix des fois d’offrir des capteurs additionnels à nos jeunes. C’est un enjeu collectif. »
Normand Lessard termine en rappelant que leur mission demeure de garder les jeunes à l’école et qu’ils obtiennent leur diplôme.
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