PANDÉMIE- COVID-19
La CSQ invite le gouvernement à considérer la vie et la sécurité du personnel scolaire

Par Salle des nouvelles
Relativement au scénario possible d'une réouverture des écoles avant le 4 mai prochain évoqué cette semaine par le premier ministre du Québec, François Legault, la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) note que le point de presse ce samedi n'a toujours pas permis de rassurer les dizaines de milliers de travailleuses et travailleurs en éducation ainsi que les millions de familles concernées.
Par la voix de sa présidente, Sonia Ethier, la Centrale invite le gouvernement à la prudence et particulièrement à considérer l'impact qu'aurait toute ouverture sur la santé et la sécurité du personnel scolaire, en plus de celle des enfants.
« Le gouvernement semble oublier que tout scénario de réouverture prématurée des écoles mettrait en danger la santé et la sécurité de milliers de personnes travaillant dans le milieu scolaire ainsi que la population. Rappelons au gouvernement que, depuis le début de la crise, nous offrons notre entière collaboration, mais nous souhaitons que cela ne soit pas à sens unique », note Sonia Ethier.
La CSQ n'est pas rassurée
Loin d'être rassurée quant au scénario de réouverture probable des écoles, la CSQ comprend que le gouvernement possède, au contraire, toujours le projet dans ses cartons.
« Celles et ceux qui s'attendaient à être rassurés sont déçus : le gouvernement n'a pas explicitement fermé la porte à une ouverture des écoles dans les prochaines semaines. Alors que les mesures de distanciation sociale ont été prolongées pour plusieurs mois par souci de protéger la population, on comprend que le scénario d'ouverture des écoles est néanmoins toujours sur la table. On demande au gouvernement d'être cohérent et d'appliquer la même rigueur dans la protection de nos écoles que pour la protection de la population », conclut Sonia Ethier, présidente de la CSQ, organe qui représente plus de 200 000 membres.
4 commentaires
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De plus, il manque déjà des enseignants comme il manque des préposés dans les centres de personnes âgées. .. Il y a plusieurs aspects à considérer. Je sais que pour les parents qui devront retourner au travail ça va devenir un gros problème.
Nos élèves peuvent-ils perdre presque un an d’étude?
Quel sera le niveau de risque acceptable pour réouvrir nos écoles?
Je ne voudrais pas être la personne qui aura à prendre cette décision
Denis Lacasse
Saint-Georges
Rouvrons les écoles, avec prudence et des protocoles, des mesures et ça devrait aller pour la majorité. À un moment on a pas le choix, faudrait-il attendre 18 mois?