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Rencontre avec Nathalie Fortier

École Jésus-Marie de Beauceville: 50 ans d'éducation et d'histoire

durée 18h00
12 novembre 2023
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Germain Chartier
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Par Germain Chartier, Journaliste

Cette année, l'école Jésus-Marie (EJM) de Beauceville fête ses 50 années d'existence. À cette occasion, EnBeauce.com est allé à la rencontre de sa directrice, Nathalie Fortier. 

En poste depuis 7 ans, Nathalie Fortier est aussi une ancienne élève de Jésus-Marie. Elle aura vu l'école se transformer à travers les années, dans le but de toujours répondre aux besoins des élèves et des enseignants.

Si l'EJM fête ses 50 ans en 2023, son bâtiment quant à lui, fête ses 100 ans. En effet, ce dernier était avant 1973, l'école normale de Beauceville. Elle était administrée par les Religieuses de Jésus-Marie depuis 1923 pour les filles. L'école deviendra mixte dès 1966. 

« Quand l'école normale a fermé, les religieuses ont loué le bâtiment au CSSBE le temps de réfléchir à la suite. Comme leur rêve premier a toujours été l'éducation des jeunes, ils ont choisi d'ouvrir une école privée mixte en 1973 », a expliqué la directrice. 

« Elles ont débuté modestement avec une première cohorte de 28 élèves. Trois religieuses étaient là pour faire l'enseignement. Par la suite, l'école a toujours eu le souci de répondre aux besoins des enfants et de la population de la région. Au fil du temps, le pensionnat a laissé sa place à des plus grandes classes. Il y avait plus d'une centaine de pensionnaires à l'époque ».

L'arrivée des premiers laïcs

Avec l'augmentation du nombre d'élèves au fur et à mesure des années, les religieuses, qui avaient aussi leur devoir à accomplir dans la communauté, ont laissé peu à peu la place aux enseignants laïcs pour les aider.

Mais ce changement n'a jamais fait changer l'objectif principal de l'EJM qui était, rester à l'écoute des enfants, des familles et du milieu pour répondre au mieux aux besoins. « L'école a toujours continué à se développer, que ce soit des laïcs ou des religieuses à la barre », a ajouté Nathalie Fortier. 

En ce qui concerne les valeurs transmisent à l'EJM, celles-ci sont toujours les mêmes depuis ses débuts. 

« Tout d'abord le respect. Le respect de soi-même, mais aussi de rester fidèle à ses valeurs familiales pour être capable de bien se développer. Respecter l'autre et respecter l'environnement. C'est avec ça que le milieu est sain, sécuritaire, que tu peux te développer et que tu te sens bien. Tout est en lien avec la famille. Quand on parle de Jésus-Marie, on parle de la maison. On dit bienvenue à la maison ».

Une école en constante évolution

Malgré un bâtiment centenaire et des murs chargés d'histoire, l'école Jésus-Marie est continuellement en recherche d'amélioration pour répondre aux besoins des élèves. En arrivant il y a sept ans, le premier gros chantier de Nathalie Fortier a été de réorganiser les espaces.

« La première année, je voulais avant tout aller à la rencontre des jeunes, des enseignants et de "vivre l'école", pour être capable d'établir les priorités. La première chose que j'ai faite, c'est le laboratoire de technologie, car on enseignait la technologie, mais on n'en avait pas. Je voulais donner un environnement sécuritaire et adapté pour répondre aux besoins pédagogiques », a détaillé l'ancienne élève. 

« Ensuite, j'ai voulu régler des problèmes de vies. On a donc déplacé le milieu de vie au rez-de-chaussée et dehors. La pédagogie et l'enseignement ont été mis au 3e puis au 4 étage. L'administration est arrivée au deuxième étage. Pour ce faire, on a aménagé un espace de vie au rez-de-chaussée, avec l'espace Garaga. On a monté le laboratoire de science au 3e étage, à côté du laboratoire de technologie, afin que l'enseignement soit rassemblé au même endroit ».

Après cette réorganisation, l'école Jésus-Marie s'est attaquée à la bibliothèque, devenue trop petite pour un groupe-classe actuel. Ainsi, les religieuses ont accepté de céder leur chapelle afin d'y aménager une nouvelle bibliothèque.

« Avec la nouvelle salle d'entraînement qui sera construite à côté du gymnase, de la place sera libérée au 2e étage pour agrandir encore la bibliothèque », a complété Nathalie Fortier.

Évidemment, toutes les restaurations ou modernisation sont effectuées à chaque fois dans le respect du bâtiment. Le but est de moderniser sans détériorer l'ancien. 

Dans les projets importants à court terme, la nouvelle salle d'entraînement est actuellement en travaux afin de proposer des équipements plus modernes aux élèves et autres utilisateurs potentiels. 

« Nous voulons finaliser la cafétéria et construire une classe extérieure. On veut aussi terminer les infrastructures extérieures et les aménager pour que ça réponde aux besoins des élèves et des enseignants », a ajouté la directrice.

Des moments forts durant toute la scolarité

Lorsque qu'on a demandé à Nathalie Fortier les moments forts de ces dernières années, sa première pensée a été de se remémorer son premier jour.

« Ma première rentrée officielle avec les élèves. C'était une journée avec de belles émotions. J'étais de retour chez moi, mais comme directrice. Ça a été une magnifique journée ».

« Je retiens aussi la journée où j'ai dû sortir un ancien enseignant de la retraite, car j'avais besoin d'un enseignant de Français de qualité. J'ai donc ressorti Marcel Roy de sa retraite et c'est désormais le président de la fondation. C'est un vrai de vrai », a-t-elle encore mentionné. 

Évidemment, chaque fois qu'une religieuse doit quitter l'école, c'est aussi un déchirement pour la « famille » Jésus-Marie. « Elles savent que lorsqu'elles partent, elles ne reviennent pas. Ce sont beaucoup de détachement pour elles, et pour nous autres, c'est difficile ».

Pour terminer, Nathalie Fortier avait un message à faire passer aux futurs élèves, qui choisiront d'étude à Jésus-Marie.

« Le message serait de nous choisir, parce qu'ils ont le goût de nous choisir. Je ne veux pas simplement qu'ils viennent parce que leurs parents disent que c'est une bonne école. Je veux qu'ils viennent nous visiter et nous rencontrer. Parce que s'ils se sentent bien, en sécurité, avec des programmes qui leur plaisent, ils vont apprendre à se dépasser et ils vont pouvoir aller au bout de leur rêve » a-t-elle conclu.

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