Porte-couleurs de Québec solidaire dans Beauce-Sud
Le candidat Olivier Fecteau en six réponses

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Par Salle des nouvelles
En prévision du scrutin de 3 octobre, EnBeauce.com a fait parvenir un questionnaire électoral à tous les candidats qui aspirent à devenir député des circonscriptions de Beauce-Nord et de Beauce-Sud.
Voici les réponses envoyées par Olivier Fecteau, de Québec solidaire, qui se présente dans Beauce-Sud.
Présentez-vous en quelques lignes
Olivier Fecteau, 20 ans, natif de Saint-Gédéon-de-Beauce. J’y ai toujours ma résidence principale et j’y demeure lorsque je ne suis pas à l’université.
Je suis présentement à ma deuxième année de Baccalauréat en droit à Sherbrooke. Cela fait également cinq ans que je suis assistant technique en pharmacie à temps partiel.
Advenant votre élection comme député de Beauce-Sud le 3 octobre, quel sera le premier geste significatif ou la première action concrète que vous allez poser pour la circonscription?
Je crois qu’il est primordial de relancer le projet de logements abordables à Saint-Georges. Si on veut pouvoir attirer de la main-d’œuvre, il faut avoir de l’offre à ce niveau. Les taux d’inoccupation sont si bas qu’il me paraît impossible de conserver notre attractivité. Je souhaite donc que mon premier geste significatif soit de donner un second souffle à ce projet.
Parmi les enjeux suivants, lequel est véritablement votre priorité numéro 1 d’intervention: économie, éducation, emploi, environnement ou santé? N’en retenir qu’un seul et expliquer pourquoi.
Partout où je vais, les gens me parlent de santé. On ne peut pas mener une campagne électorale en 2022 sans que cet enjeu y soit en plein cœur.
Le vieillissement de la population, l’hécatombe dans les CHSLD lors de la première vague de COVID-19 et les temps d’attentes interminables nous font réaliser collectivement que notre réseau s’écroule et qu’il faut faire quelque chose avant qu’il ne soit trop tard.
Face à la pénurie d’emploi, quelle approche favorisez-vous en premier pour combler les besoins en la matière: travailleurs étrangers, automatisation/robotisation, formation continue avec les institutions d’enseignement ou rétention au travail des 60-69 ans?
Pour remédier à la pénurie de main-d’œuvre, il n’y a pas de solution unique. Une gamme de facteurs doivent être pris en considération afin de mettre en place un plan fonctionnel pour aider nos entrepreneurs.
Précédemment, j’ai mentionné l’accès au logement comme un facteur essentiel à la rétention de la main-d’œuvre par exemple. Cependant, je crois que l’immigration et les travailleurs étrangers sont des éléments clés. On ne peut pas inventer des employés et ce ne sont pas toutes les entreprises qui peuvent se permettre de la robotisation. Il faut donc aller chercher cette main-d’œuvre ailleurs.
À votre avis, l’État doit-il légiférer pour baliser le contenu des réseaux sociaux (Facebook, Instagram You Tube, etc.)?
Je crois que les médias sociaux font déjà beaucoup de travail quant au contenu disponible sur leurs plateformes. Bien que leur système ne soit pas sans faille, il me paraît évident qu’ils ont fait beaucoup de chemin. Il ne faudrait pas avoir trop d’ingérence d’un gouvernement, sinon nous pourrions vite tomber dans la censure.
À votre avis, est-ce que la Beauce a toujours bonne réputation ailleurs au Québec et dans le reste du Canada?
Je pense que malgré le fait que nous avons été malmenés par certains groupes politiques et non politiques pendant la pandémie, nous demeurons tout de même un exemple à suivre en termes de leadership,
d’entrepreneuriat et d’ambition.
En tant que royaume de la PME, la Beauce et les Beaucerons ont de quoi être fier. Le reste de la province,
voir même du pays, ne peut nier notre savoir faire et la réussite de nos entrepreneurs.
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