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Prochaines élections fédérales

Maxime Bernier veut reprendre la Beauce avec une réforme de la gestion de l'offre

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13 février 2025
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Sylvio Morin
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Par Sylvio Morin, Chef des nouvelles
En collaboration avec Germain Chartier aux photos et vidéos

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«Les Beaucerons n’ont jamais été des suiveux. Ils ont aujourd’hui l’occasion d’envoyer une voix différente à Ottawa. La Beauce a toujours été dans mon coeur, malgré mes deux dernières défaites crève-cœur. C’est en Beauce que j’ai grandi. C’est là où habitent toujours mes parents et plusieurs amis et connaissances. Ce sont les Beaucerons qui me connaissent le mieux et ce sont eux que j’ai représentés pendant 13 ans. C’est pourquoi je leur demande à nouveau de m’appuyer à la prochaine élection générale

À la veille de la Saint-Valentin, c'est l'appel du coeur lancé ce matin par le chef du Parti populaire du Canada (PPC), Maxime Bernier, lors de sa conférence de presse, tenue au centre des congrès Le Georgesville de Saint-Georges.

L'homme de 62 ans s'engage, s'il réussi à reprendre son siège perdu à l'élection de 2019, de défendre l'économie de la Beauce et du Canada, à l'ère du président américain, Donald Trump. 

«Que l’on soit d’accord ou non avec l’approche de Donald Trump, nous n’avons pas le choix de nous adapter à la situation. Diaboliser le président, comme le font certains de nos médias, ou boycotter les produits américains, est une réaction contreproductive et complètement inutile, qui n’aura aucun impact à Washington», a-t-il déclaré en présence d'une cinquantaine de partisans et d'organisateurs électoraux, incluant ses parents, Gilles et Doris.

Rappelant que la région exporte 65% de sa production vers les États-Unis, il dénonce l"approche des chefs politiques du Canada qui proposent de répliquer «dollar pour dollar» avec des tarifs de représailles.

«C’est une attitude suicidaire. L’économie américaine est dix fois plus grosse que la nôtre, beaucoup moins dépendante du commerce que la nôtre et beaucoup moins dépendante de notre marché que nous ne le sommes du leur», de soutenir M. Bernier.

Alors qu'il sait que ses prises de position en faveur de l’abolition de la gestion de l’offre sur la production laitière lui ont coûté sa course à la chefferie du Parti conservateur et ses défaites aux élections de 2019 et 2021, c'est exactement sur ce thème qu'il entend faire campagne lors du déclenchement des élections fédérales.

«Le temps m’a donné raison. Aujourd’hui, je tends la main aux producteurs laitiers et je leur offre de travailler ensemble pour que nous fassions cette réforme dans l’intérêt de tous», s'est-il avancé, estimant qu'il faille arrêter de «se mettre la tête dans le sable», sur cette question.

Pour lui, outre le milieu agricole, le soutien aux entreprises manufacturières doit passer, «dès maintenant», par une renégociation de l’entente de libre-échange nord-américain, que l'occupant de la Maison Blanche considérera avantageuse, tout en bénéficiant au Canada.

«ll faut revenir à ce qu'on avait avant l'élection de Trump, une belle entente de libre échange. Et la meilleure façon de revenir à ça, c'est de renégocier. Tout de suite et non pas attendre dans un an, en 2026. Sinon, on aura cette incertitude qui va nuire à l'économie beauceronne, qui va créer des mises à pied en Beauce», a confié le chef du PPC après la conférence de presse.

L'ancien député sait que la victoire se gagne sur le terrain et ses consultations dans la région lui ont démontré qu'il aurait des appuis solides pour reprendre son siège, sans quoi il ne se serait pas représenté. Son parti politique compte présentement 48 candidats au Québec, sur 78 comtés, et 220 pour l'ensemble du Canada, qui compte au total 338 circonscriptions avec celles du Québec.

«Je me sens confiant (de gagner). Je sais que pour regagner le cœur des Beaucerons, il faut que je sois sur le terrain, puis que je travaille avec eux, comme je l'ai démontré dans le passé», a conclu Maxime Bernier.

Malgré l'importante tempête hivernale qui a sévi sur la région, la natif de Saint-Georges a maintenu sa conférence de presse aujourd'hui, signe que l'homme politique beauceron n'a pas froid aux yeux, face à la météo ou en campagne électorale.

Écoutez l'intégrale du reportage vidéo, réalisé avec la collaboration de Germain Chartier aux images, photos et montage vidéo.

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