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Élections fédérales

Maxime Bernier lance officiellement sa campagne en Beauce et promet une « bataille d’idées »

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24 mars 2025
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Germain Chartier
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Par Germain Chartier, Journaliste

Le chef du Parti populaire du Canada (PPC), Maxime Bernier, a lancé officiellement sa campagne électorale dans la circonscription de Beauce, ce lundi 24 mars, avec une conférence de presse dans laquelle il a présenté les grandes lignes de son programme.

Déjà candidat confirmé dans la région, il entend mener une campagne autant locale que nationale, malgré des ressources limitées.

« Je débute ma campagne électorale en Beauce présentement, en tant que candidat du Parti populaire du Canada pour la Beauce et aussi en tant que chef du Parti populaire du Canada. Le parti est prêt pour cette campagne électorale », a-t-il affirmé, précisant que son parti comptait déjà « plus de 310 candidats sélectionnés et approuvés » à travers le pays.

S’il ne passera pas toute la durée de la campagne dans la circonscription, il a assuré qu’il y reviendra chaque semaine pour y rencontrer les électeurs. Le chef du PPC a aussi dénoncé son exclusion du débat des chefs, prévu dans les prochaines semaines, et critiqué les critères établis par la Commission des débats. Il a également déploré un traitement qu’il juge injuste dans les médias traditionnels.

Quatre grands axes de campagne

Maxime Bernier a articulé sa campagne autour de quatre priorités : l’immigration, les valeurs canadiennes, l’économie et la souveraineté nationale. Il propose notamment un moratoire sur l’immigration, qu’il qualifie de « nécessaire », évoquant un « effet économique désastreux pour les Canadiens » et un échec de l’intégration.

Selon lui, la politique du multiculturalisme incite les nouveaux arrivants à « vivre dans des ghettos », une situation qu’il associe à un déclin social. « Il faut avoir un moratoire le plus rapidement possible pour mettre fin au déclin de notre société », a-t-il déclaré.

Il s’est aussi opposé aux politiques d’inclusion liées à la diversité de genre, affirmant : « Il y a seulement que deux sexes au Canada. Je le redis, il y a seulement que deux sexes ici au Canada et partout à travers le monde. C’est la biologie 101. »

Son discours a également critiqué les programmes de diversité, d’équité et d’inclusion, qu’il souhaite remplacer par des principes de méritocratie et d’égalité des droits.

Réduction des dépenses et critique de l’État

M. Bernier a dénoncé le niveau d’endettement du gouvernement fédéral, qu’il juge insoutenable. Il affirme que le Canada est en « quasi faillite » en raison des dépenses libérales, soulignant que « le gouvernement du Canada paie des intérêts sur la dette cette année de 52 milliards de dollars ».

Il relie cette situation à une perte de pouvoir d’achat : « Le vrai taux d’inflation, le taux d’inflation que les gens paient lorsqu’ils font leur épicerie tous les jours, est à peu près 5 %. »

Il promet de proposer des réformes majeures, notamment une réduction des dépenses publiques et un réalignement économique avec les États-Unis. « Nous sommes le seul parti qui propose une entente, un deal avec le président Trump, en mettant tout sur la table pour s’assurer de la prospérité de notre pays. »

Une position locale sur la gestion de l’offre

Sur un enjeu très local, Maxime Bernier a rappelé son opposition à la gestion de l’offre en agriculture, affirmant que les autres partis manquaient d’honnêteté à ce sujet. Il a réitéré sa volonté d’obtenir une transition et des compensations pour les producteurs, advenant une nouvelle négociation commerciale avec les États-Unis.

« Moi, je dis aux producteurs laitiers beaucerons : je ne vous compte pas de menterie. […] Je suis le seul chef de parti qui va faire cette bataille-là côte à côte avec vous. »

Finalement, le candidat a accusé les chefs des partis libéral et conservateur, Mark Carney (PLC) et Pierre Poilievre (PCC), de manquer de constance dans leurs politiques, notamment sur la taxe carbone et la transition écologique. Il les qualifie de « girouettes » et de « faux patriotes », les accusant de défendre des politiques mondialistes.

« Le Parti populaire du Canada est la seule vraie alternative pour pouvoir regagner notre pays. On fait de la politique avec des principes clairs et précis », a-t-il conclu.

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