En visite, ce jeudi 27 mars, devant l’usine de Rio Tinto à Jonquière, le chef du Parti populaire du Canada (PPC) et candidat dans la circonscription de Beauce, Maxime Bernier, a présenté son plan économique visant à éliminer le déficit fédéral en un an et à réduire durablement les impôts pour les particuliers et les entreprises.

« Vous ne pouvez pas réduire les impôts de façon durable à moins que vous ne réduisiez d’abord les dépenses et éliminiez le déficit », a-t-il affirmé, soulignant que le financement des déficits actuels mènera à des hausses d’impôts futures ou à une inflation soutenue si ces déficits sont comblés par la création monétaire de la Banque du Canada.

Dans un contexte de guerre commerciale avec les États-Unis, M. Bernier juge essentiel d’assainir les finances publiques pour améliorer la compétitivité de l’économie canadienne. Il estime que les autres partis évitent d’aborder la question des compressions budgétaires nécessaires pour financer leurs promesses fiscales.

Des coupes ciblées totalisant plus de 60 milliards $

Selon le chef du PPC, les déficits fédéraux pourraient être résorbés rapidement en éliminant ou en réduisant drastiquement plusieurs programmes gouvernementaux. Il propose notamment :

    •    L’élimination des subventions aux entreprises (25 milliards $)
    •    La fin de l’aide étrangère (10 milliards $)
    •    L’arrêt du soutien financier à l’Ukraine (5 milliards $)
    •    La fin du financement de Radio-Canada et des autres médias subventionnés (2 milliards $)
    •    Une réduction de moitié de la péréquation (13 milliards $)
    •    Des compressions dans les dépenses autochtones, dont le budget aurait triplé sous le gouvernement Trudeau
    •    La fin des programmes liés à l’équité, diversité et inclusion (ÉDI), au multiculturalisme et à diverses subventions à des groupes communautaires
    •    L’abolition des nouveaux programmes sociaux introduits par les libéraux, notamment les garderies, l’assurance-médicaments et les soins dentaires

« Les autres partis vous promettent des réductions d’impôts, mais ils ne parlent jamais de réductions de dépenses équivalentes. Ils vont continuer à nous endetter. C’est irresponsable », a soutenu Maxime Bernier.

Il affirme qu’un gouvernement du Parti populaire pourrait amorcer des baisses d’impôts dès la deuxième année de mandat, une fois les finances rééquilibrées.