Saint-Gédéon-de-Beauce et de Saint-Évariste-de-Forsyth
Projet-pilote d'analyse de l'eau de puits à moindre coût
Les résidents de Saint-Gédéon-de-Beauce et de Saint-Évariste-de-Forsyth peuvent analyser l’eau de leur puits à moindre coût grâce au projet Mon eau, mon puits, ma santé.
Dans le cadre de ce projet pilote, ils profitent d’un rabais de 67 % afin de s’assurer qu’ils boivent une eau de qualité pour leur santé et celle de leur famille.
« Une eau de qualité, c’est essentiel pour la santé. Il faut que les propriétaires de puits connaissent les risques d’une eau contaminée », a insisté Simon Arbour, conseiller en santé et environnement à la Direction de santé publique de Chaudière-Appalaches.
Pour y arriver, les municipalités ont choisi de travailler avec des gens du milieu afin de sensibiliser leurs concitoyens. Maires, conseillers municipaux, responsables de l’eau potable, ils sont plusieurs à connaître le projet et à en parler autour d’eux.
Mon eau, mon puits, ma santé vise aussi à faciliter l’accès aux analyses d’eau. Plusieurs obstacles ont ainsi été amoindris avec l’aide des différents partenaires du projet.
Les détails techniques
Pour éviter le coût élevé des analyses, le COBARIC a négocié un prix de groupe pour obtenir un prix individuel intéressant.
Aussi, en raison de l'éloignement des laboratoires accrédités, la municipalité fera un envoi groupé des analyses une fois par semaine, et ce, jusqu’à la fin du mois.
Pour ceux qui ont des difficultés à comprendre les résultats des analyses, l’équipe du projet a développé un outil facilitant l’interprétation des résultats. En effet, les citoyens ont accès au site web www.moneaumonpuits.ca où toute l’information est vulgarisée. Et s’ils ne trouvent pas ce qu’ils recherchent en ligne, ils peuvent contacter la municipalité.
L’outil d’aide à l’interprétation des résultats vise à faciliter la compréhension des certificats d’analyse envoyés aux citoyens.
« Il est difficile pour un citoyen de comprendre ce que veulent dire les chiffres et ce qu’il faut faire. Nous voulions un outil simple d’utilisation qui permet de comprendre rapidement les mesures à prendre en cas de contamination », a expliqué Lily Lessard, chercheure à la chaire CIRUSSS de l’UQAR et au Centre de recherche du CISSS Chaudière-Appalaches. Le citoyen n’a qu’à entrer ses résultats dans l’outil, et des recommandations lui sont donnés s’il y a une contamination qui nécessite des correctifs.
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