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Pour éradiquer cette plante dangereuse

Signalez la présence de la berce du Caucase dans votre secteur

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12 juillet 2023
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Par Salle des nouvelles

En juillet, la berce du Caucase est en fleurs partout en Chaudière-Appalaches.

Les neuf organismes de bassins versants de la Chaudière-Appalaches (OBV) rappellent que cette plante exotique  envahissante, qui est très impressionnante, est dangereuse pour la santé humaine. En effet, vous ne devez pas intervenir,  la couper ou la faucher au risque de vous brûler ou d’empirer le problème.

Pour une sixième année consécutive, les citoyens peuvent signaler sa présence. Pour ce faire, il suffit de prendre des photos de la plante, de la feuille et de la tige, noter son emplacement et remplir le formulaire en ligne sur www.byebyeberceducaucase.com.

Par la suite, les OBV confirmeront l’espèce de la plante. Si c’est bien de la berce du Caucase, des équipes spécialisées s’occuperont de l’arracher et de faire les suivis nécessaires pour éradiquer sa présence cette année et les prochaines.

Rappelons que la berce du Caucase peut mesurer de 2 à 5 mètres de hauteur alors que ses feuilles  peuvent atteindre 1,5 m de largeur et 3 m de longueur. À maturité, atteinte en trois à cinq  ans, la plante forme de grandes ombelles de fleurs blanches dès le mois de juillet.  D’abord vertes, les graines vont brunir et tomber au sol. Un seul plant de berce du  Caucase peut généralement produire de 15 000 à 20 000 graines, viables de 5 à 7 ans  une fois tombée au sol, d’où l’importance d’empêcher leur dispersion pour limiter la propagation de cette plante exotique envahissante dangereuse pour la santé. 

Le danger provient de sa sève, incolore et indolore, qui peut causer des brûlures importantes au premier contact avec la peau. Ces brûlures surviennent dans les 24 à 48  heures après le contact, car la sève dite phototoxique s’active sous les rayons UV de la lumière naturelle ou artificielle. Si vous pensez avoir été en contact avec sa sève, laver rapidement (10 minutes) et couvrir durant quelques jours pour éviter l’exposition à la lumière. 

Les signalements citoyens, essentiels!
Les signalements reçus permettent aux OBV de confirmer la présence de berce du Caucase sans avoir à parcourir la région.

« Les gens sont nos yeux sur le terrain, parce  que le territoire est immense et qu’on ne peut malheureusement pas être partout »,  rappelle François Lajoie, directeur général de l’OBV de la Côte-du-Sud. La plupart des colonies sont déjà connues et nos équipes les ont à l'œil, mais il est possible qu’il reste des plants isolés ou des colonies inconnues. Plusieurs colonies ont été éradiquées depuis 2018! 

Les signalements permettent également d’éviter que les fleurs se transforment en graines et tombent au sol. Une fois au sol, une graine peut prendre de 3 à 5 ans avant de pousser, ce qui oblige ainsi à rester vigilant pour maintenir les résultats positifs de la  lutte menée de manière concertée depuis 2018. « Selon les grandeurs  des colonies et le moment où on peut intervenir, on arrache le plant ou on coupe au moins  les ombelles pour éviter la propagation de graines au sol » explique Bruno Fortin, chargé du Plan directeur de l’eau de l’OBV de la Côte-du-Sud. 

Les neuf organismes de bassins versants œuvrant dans la Chaudière-Appalaches  tiennent à remercier tous ceux et celles qui ont participé ou participent à un tel projet d’éradication.

L’Offensive régionale de lutte à la berce du Caucase en Chaudière-Appalaches vise à  ontrôler et éradiquer cette plante exotique dangereuse pour la santé  humaine et de l’environnement. Cette 2e phase (2022-2025) est financée par le Fonds d’appui au rayonnement des régions, administré par le ministère des Affaires  municipales et de l’Habitation, par les dix MRC de la Chaudière-Appalaches, le ministère  des Transports et de la Mobilité durable, le ministère des Ressources naturelles et des Forêts et Hydro-Québec.

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