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De Lac-Mégantic à Lévis

La qualité de l'eau de la rivière Chaudière scrupuleusement testée par le COBARIC

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8 août 2023
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Germain Chartier
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Par Germain Chartier, Journaliste

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Le Comité de Bassin de la Rivière Chaudière (COBARIC) effectue régulièrement des échantillonnages sur la rivière afin d'en déterminer sa qualité. Ce mardi 8 août, l'équipe avait rendez-vous à la rivière Le Bras à Beauceville. 

EnBeauce.com est allé rencontrer Véronique Brochu, directrice générale de COBARIC, pour faire le point sur ce travail essentiel, ainsi que les répercussions, 10 ans après la catastrophe de Lac-Mégantic. 

Ce mardi matin, le rendez-vous était donné sur le pont de l'avenue Lambert à l'entrée du secteur Ouest de Beauceville, pour effectuer les premiers échantillonnages. « Nous sommes sur les stations de suivi du Ministère de l'Environnement, qui ont un réseau officiel de suivi de station en qualité de l'eau, » a expliqué Véronique Brochu. 

Des échantillons essentiels au suivi de la rivière Chaudiére

Les équipes sur place doivent remplir un certain nombre de bouteilles afin de les envoyer en analyse.

 « Cela permet de faire un suivi ponctuel, une fois par mois, avec l'équipe du COBARIC qui se déplace sur les lieux. Il y a différents paramètres qui sont pris en compte comme la température de l'eau, les coliformes fécaux, les matières en suspension, la chlorophylle A, le phosphore, l'azote, etc. » a indiqué Madame Brochu.

Par ailleurs, ces éléments, une fois analysés, permettent de donner à une côte de qualité de l'eau à la rivière Chaudière. 

« Tous les éléments pris en compte vont permettre d'avoir une côte de qualité de l'eau qui est A, B, C, D et E, plus facile à comprendre pour le grand public. Pour la rivière Chaudière on a généralement une côte B, qui est une bonne qualité d'eau, » a lancé la directrice générale. 

Une surveillance accrue après la catastrophe de Lac-Mégantic

Également, il était important d'effectuer ce genre d'analyse après la catastrophe ferroviaire du 6 juillet 2013. La région de Lac-Mégantic étant le point de départ de la rivière Chaudière, l'impact du déraillement s'est fait ressentir tout au long de la rivière.

« Il y a eu un impact direct avec le déversement des hydrocarbures dans la rivière. Mais également des substances chimiques ayant été utilisées pour éteindre le feu. Mais il faut aussi comprendre que ça a été des conséquences à court terme. En 2014-2015, l'environnement avait repris ses fonctions habituelles ».

Sur les éventuels dangers liés au projet de voie de contournement ferroviaire, le COBARIC fait confiance aux différentes études réalisées par le gouvernement.

« Au COBARIC, on a une mission, que l'eau de la rivière Chaudière, en quantité puis en qualité, soit suffisante. Nous avons des enjeux et des objectifs qui sont fait avec les acteurs du territoire. On a donc discuté de ces éléments concernant ce projet, et on continuera sûrement à en discuter, » a détaillé Véronique Brochu.  

De toute façon, le Comité n'a pas le rôle, ni le pouvoir, de prendre des décisions concernant un tel projet. 

« Peu importe le projet que l'on fait, on est des humains, et ça créé des dommages sur l'environnement, c'est un peu notre karma. Mais on doit naviguer avec ça et essayer de faire comprendre aux gens les données qu'ils ont entre les mains, pour qu'eux, puissent prendre les décisions, » a-t-elle conclu.

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