Un triste événement
Agressée à l'Hôpital de Saint-Georges, une patiente meurt des blessures infligées
Une patiente octogénaire est morte des suites des blessures infligées par un autre patient, lui aussi octogénaire, qui l'aurait agressé dans le nuit du 21 octobre à l'Hôpital de Saint-Georges.
À 18 h hier soir, la Sûreté du Québec a été avisée de l'incident par un appel d'un coroner, à la suite du décès de la dame, qui est survenu quelques heures après l'attaque, a indiqué l'agente Audrey-Anne Bilodeau, lors d'un entretien téléphonique avec EnBeauce.com.
Aucun autre détail des circonstances de ce triste événement n'ont été divulgués. Des policiers du service des enquêtes des crimes contre la personne mènent leur enquête dans cette affaire.
Réactions du CISSS de Chaudière-Appalaches
Dans un message courriel envoyé à EnBeauce.com, une porte-parole du Service des relations médias du CISSS de Chaudières-Appalaches, Mireille Gaudreau, a tenu à adresser «nos sincères condoléances aux personnes éprouvées par la perte d’un être cher qui vivent assurément un moment difficile.»
En regard de l'événement, elle a signalé que différentes mesures peuvent être mises en place lorsque des usagers font preuve de comportements agressifs envers d'autres usagers, telle une surveillance plus serrée.
«Parfois, ces comportements agressifs ne sont absolument pas prévisibles chez des usagers. Dans ce genre de situations, nous réalisons une revue des événements pour analyser les correctifs dans les pratiques à apporter, le cas échéant et éviter une répétition d’événements semblables», a fait savoir la relationniste.
Elle a également indiqué que lorsque nécessaire, un soutien psychosocial est offert aux familles concernées, tout comme aux employés des établissements touchés.
Mme Gaudreau a confirmé que le CISSS collabore «avec ouverture», aux enquêtes d’instances externes, comme les corps policiers et le bureau du coroner. «Vu la confidentialité à laquelle nous sommes tenus ce sera les seuls commentaires publics que nous sommes en mesure de faire», a-t-elle conclu