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Mirage : 40 ans d'histoire, de défis et de leadership avec Pierre Thabet

durée 18h00
18 février 2024
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Germain Chartier
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Par Germain Chartier, Journaliste

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Pierre Thabet, président du manufacturier Mirage, revient, pour EnBeauce.com, sur près de 40 ans d'histoire. De l'incendie au moment du rachat, en passant par la relève, jusqu'à aujourd'hui où l'entreprise se place comme le numéro 1 en Amérique du Nord.

Discret et plutôt réservé, Pierre Thabet est une figure emblématique de l'histoire des entrepreneurs de la Beauce. En effet, à la tête de Boa-Franc, devenu récemment Mirage, depuis 1983, il a pu mettre ses connaissances et sa gestion au service de l'entreprise pour la faire grandir à travers les années.

Pourtant, l'aventure Boa-Franc avait commencé de la pire des manières. Six mois après son rachat, l'entreprise est complètement ravagée par les flammes. 

« Le 4 mars 1984, au matin, tu te réveilles et tu te dis " j'ai plus de job, plus d'entreprise et il faut tout reconstruire". Je ne me suis même pas posé de question. Le 20 mars, on a débuté la reconstruction et le 28 mai, on était en production. Le 11 juillet, on avait pas encore le permis, mais en ce temps-là, c'était plus facile d'obtenir le pardon que de demander la permission (rire) », a détaillé le président de Mirage. 

Par la suite, l'entreprise n'a fait que grandir afin de répondre à la demande, mais surtout pour se donner les moyens de pouvoir continuer à innover. 

« En 1988, l'idée de créer Mirage a débuté et l'entreprise a ouvert en 1989. En 1990, on commençait déjà à produire du plancher pré-verni. Le fait de changer du non verni au pré-verni, nous a permis de sortir à l'extérieur du Québec. D'abord en Ontario puis aux États-Unis. Après ça, ça a été une croissance soutenue », a-t-il ajouté. 

L'importance du feu sacré 

Très vite lors de cette rencontre, Pierre Thabet a mis l'accent sur un terme bien ancré dans l'entreprise beauceronne: le feu sacré. Le but de cette philosophie étant de faire mieux chaque jour en mettant les valeurs de l'entreprise en pratique.

« On a une philosophie de gestion qui est écrite sur une page. Ce n'est pas un plan stratégique, ça dit qui on est et comment on doit agir. C'est basé autour du feu sacré. Le feu sacré est l'esprit qui nous anime et qui nous permet d'exceller. Je pourrais la résumer en trois lettres, GBS, comme Gros Bon Sens », a complété Pierre Thabet. 

Assurer la relève pour continuer de grandir

Aujourd'hui, l'entreprise Mirage compte trois usines au Canada (deux à Saint-Georges et une à Toronto) et une aux États-Unis. À cela s'ajoute Prolam, avec deux usines, une à Cap-Saint-Ignace et une autre en Virginie. Cela représente quasiment 1 000 employés au total. 

La vision à long terme est bien entendu de continuer cette expansion, mais aussi de faire le travail avec la relève afin de pérenniser le futur de l'entreprise. 

« La relève est en place. On a une bonne relève et une bonne équipe de direction. Nous voulons continuer à grandir. Au Canada, on est dominants, donc c'est sûr que la croissance va venir du côté américain. Mais on va avoir une croissance qui est continue et profitable », a conclu Pierre Thabet. 

Visionnez l'intégralité de l'entrevue vidéo de Pierre Thabet ci-dessus pour en apprendre plus sur les défis et la croissance de Mirage à travers les années. 

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