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Histoire de bulles: une croissance effervescente

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21 avril 2024
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Léa Arnaud
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Par Léa Arnaud, Journaliste de l’Initiative de journalisme local

Lorsqu’Éric Savard a offert un atelier de fabrication de savon à Kim Rioux, il ne savait pas encore que cela transformerait leur avenir professionnel. 

À la fin des années 90, début des années 2000, Kim et Éric étaient en couple. « Quand elle se promenait dans les boutiques, elle était du genre à tout le temps vouloir toucher les testeurs et voir si ça sentait bon. Elle aimait beaucoup le domaine des odeurs. Donc pour un cadeau, je voulais lui trouver quelque chose d’original. (...) Je lui ai payé un cours de fabrication de savon », a raconté Éric lors d’une rencontre avec EnBeauce.com.

Kim devait aller à cet atelier avec une amie, car ça prenait deux personnes minimum pour suivre le cours. Cependant, cette personne n’a finalement pas pu venir pour des raisons personnelles, donc c’est Éric qui a participé à l’atelier. « Moi quand je suis arrivée là, j’étais curieux, mais je n’avais pas d’intérêts. Par contre, quand je suis sorti du cours, là j’avais plein d’idées dans ma tête. Je suis chasseur et amateur de plein air et là je voyais qu’il y avait plein de produits que je pouvais me fabriquer moi-même, pour mes besoins, qui n'existaient pas sur le marché. » Et c’est comme ça qu'a commencé son intérêt pour les produits de soins corporels, avec des produits de chasse et de plein air.

« On a fait ça chez nous et à un moment donné on s’est dit qu’on allait offrir des cadeaux originaux. » Les gens en ont réclamé, puis finalement ils voulaient les acheter. Alors les partenaires ont eu l’idée de faire une exposition pour voir si les gens avaient de l’intérêt. « Ça a été un succès, on a été obligé d’en faire toute la nuit pour être capable de faire la deuxième journée d’exposition. »

C’est en 2004 que Histoire de bulles intègre sa première boutique pignon sur rue. C’était alors en face du Carrefour, sur le boulevard Lacroix à Saint-Georges. Le commerce est resté ici pendant quelques années jusqu’à atterrir sur la 1re avenue. 

Une évolution constante

Pour parfaire leurs connaissances, Kim a suivi un cours en herboristerie, puis tous les deux ont suivi des cours en fabrication et en manutention de produits de soins corporels pour savoir comment les produire, qu’ils soient sécuritaires, etc. 

Petit à petit, ils ont commencé à avoir quelques autres commerces d’Histoire de bulles ailleurs en province, ce qui a fait grossir la production. C’est donc à ce moment-là qu’il a fallu séparer la boutique de l’atelier de fabrication. Ce dernier comprend un espace de production des chandelles, une surface de production principale, une section expédition et emballage, une autre pour les produits poudreux (sel de mer, shampooing solide, bombe de bains, etc.) et un entrepôt. 

 Aujourd’hui, il n’y a plus de boutiques Histoire de bulles ailleurs qu’à Saint-Georges, mais il y a des détaillants un peu partout au Québec, ainsi qu’un au Nouveau-Brunswick. Par conséquent, ils ont décidé de tout rapatrier à Saint-Georges et de tripler la superficie du magasin, d’où le nouveau local ouvert depuis quelques mois sur la 107e rue. « On recherchait beaucoup la luminosité et l'aération. On voulait aussi offrir encore plus à la clientèle. »

Célébrant bientôt ses 25 ans d'existence, Histoire de bulles offre des produits qu'on ne trouve pas nécessairement ailleurs. Éric et Kim continuent de chercher des idées originales et de suivre les tendances pour s'assurer que leurs produits répondent aux exigences des consommateurs. Avec leur nouvelle installation, ils espèrent offrir encore plus à leur clientèle, tout en maintenant la fraîcheur et la qualité qui ont fait leur réputation. « On est très critique dans nos choses et on voulait faire en sorte que si nous on est content, alors les clients répondent bien. » 

Quelques chiffres

En 2023, l’entreprise a produit plus de 80 000 chandelles et près de 30 000 bombes de bain.

Au début, ils utilisaient des flacons de fragrances de 20 ou 30 mL. Aujourd’hui, ils fonctionnent parfois avec des pots de 205 L.

Histoire de bulles produits entre 30 et 40 000 livres de savon glycérine et lait de chèvre par années, ainsi qu’autant de savon à l’huile d'olive. 

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