MRC de Bellechasse et de La Nouvelle-Beauce
Centre de tri et de traitement de la matière organique: le projet ajusté et reconfirmé
Le projet commun de construction de centres de tri et de traitement de la matière organique, sur les territoires de Bellechasse et de La Nouvelle-Beauce, va toujours de l'avant mais avec certains ajustements.
C'est la décision qui a été rendue par les deux MRC respectives, en séances extraordinaires tenues le 2 octobre.
Les deux administrations ont réitéré leur intention de maintenir la collecte en sac des résidus alimentaires, tout en repositionnant la méthode de traitement de la matière organique.
Compte tenu du délai écoulé depuis le début du projet (qui a notamment été retardé par une explosion des coûts de réalisation et dans la préparation des plans architecturaux), les MRC ont mandaté la firme indépendante Stratzer afin d’analyser les options actuelles de traitement de la matière organique en sac et de déterminer la plus avantageuse. Le rapport de la firme a permis de dégager deux scénarios plus avantageux: soit la construction d’une plateforme de compostage fermée moins technologique que celle prévue initialement, soit la conclusion éventuelle d’une entente avec une entreprise ou une institution pour des projets de biométhanisation.
Rappelons que, comme le prévoyait le plan initial, les sacs seront ensuite acheminés vers les futurs centres de tri à Armagh et à Frampton. Ces infrastructures essentielles au projet permettront de séparer automatiquement les sacs de résidus alimentaires du reste des déchets grâce à un système robotisé, puis de compacter les déchets résiduels à l’aide d’une presse. Ce procédé de compactage contribuera à réduire les volumes envoyés à l’enfouissement et à prolonger la durée de vie des lieux d’enfouissement technique, constitué de cellules.
La date de début des travaux de construction reste à déterminer, puisque les MRC sont en attente de divers éléments essentiels au démarrage du chantier, qui devrait se mettre en branle quelque temps en 2026.
En attendant, les deux administrations ont conclu une entente temporaire de deux ans avec la Ville de Québec pour le traitement des sacs mauves collectés dans les 44 municipalités desservies. Cette entente se veut un plan B, qui permettra de commencer la valorisation des résidus alimentaires dès la mise en service des centres de tri. Elle garantit ainsi que le projet pourra avancer sans attendre la construction d’une plateforme de compostage ou la conclusion d’un partenariat à plus long terme avec une entreprise privée ou une institution.
Rappelons que pour la Nouvelle-Beauce seulement, le projet demandera des déboursés de plus de 20 M$.