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Changement d'heure: maintenir ou abolir?

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Par Salle des nouvelles
Alors que l'on s'apprête, dans la nuit du dimanche 6 novembre, à «reculer l'heure» pour passer de l'heure avancée à l'heure normale, ce qui vous fera «gagner» 60 minutes de sommeil cette nuit-là mais contrepartie, fera perdre en clarté tous les soirs, on est en droit de se demander si l'exercice est encore utile.
Au départ, le changement d'heure avait été pensé pour économiser l'énergie. Ce rituel est instauré pour la première fois en 1916 en Allemagne et, deux ans plus tard, au Canada. C'est durant la Deuxième Guerre mondiale que le gouvernement du Canada impose le changement d'heure à toutes les provinces.
Le territoire du Yukon a cessé cette pratique en 2020, tout comme la Saskatchewan. Le Québec et l'Ontario ont songé à abolir le changement d'heure, mais rien ne laisse présager qu'il sera aboli à court terme.
Le changement d'heure a des effets sur les enfants, qui sont plus sensibles aux perturbations de leur routine. Aussi, les enfants ont besoin de plus d'heures de sommeil que les adultes, particulièrement lorsqu'ils sont en période de croissance.
Le changement d'heure a aussi des effets sur le comportement des adultes. Des études ont illustré que le nombre de diagnostics de dépression est en hausse de 10% et que le nombre d'accidents de la route augmente, au lendemain du changement d'heure au printemps.
Au Québec, l'heure avancée profite à ceux qui aiment avoir une heure d'ensoleillement supplémentaire le soir.
Notre question de la semaine: Doit-on abolir ou maintenir le changement d'heure?
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