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Sondage hebdomadaire EnBeauce.com

Pour moi, la fête de Noël est...

durée 13h00
24 décembre 2019
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Sylvio Morin
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Par Sylvio Morin, Chef des nouvelles

Une belle fête familiale pleine d'amour, voilà ce que représente Noël pour 45,1% des répondants à notre sondage hebdomadaire qui portait sur la fameuse journée du 25 décembre.

Cette réponse définit en soi ce qu'est l'esprit de Noël, un rassemblement de la parenté, un épisode annuel de chaleur humaine, une période magique où l'air même est mystérieusement chargé de quelque chose d'indéfinissable, de subtil. C'est aussi un moment où les individus manifestent le meilleur d'eux-mêmes envers celles et ceux qu'ils aiment et parfois, envers les moins aimés. Noël devient un moment de trêve, comme font les soldats impliqués dans un conflit.

Toutefois, pour 36,5% des répondants, Noël est un traquenard commercial et un gouffre financier. Une orgie de la bébelle avec des cadeaux souvent inutiles et insignifiants, sauf pour le prix qui lui l'est rarement, malgré les ventes du Vendredi fou, du Cyber Lundi, du Boxing Day et alouette! Bon nombre de parents atteignent vite la limite de leur carte de crédit pour acheter à leurs enfants le jouet de l'heure. La démesure entraîne des lendemains de veille pénibles lorsque vient le temps de régler les factures en janvier. 

Ici, on est dans l'invention de Noël pour faire marcher l'économie. Pas étonnant d'apprendre que cette transformation commerciale de la fête origine d'un illustrateur new-yorkais qui, en 1860, a inventé le personnage du Père Noël, avec sa tunique rouge et blanche, pour le compte de Coca-Cola! 

Par ailleurs, Noël et le temps des fêtes est un moment de solitude et de tristesse pour presque 10% (9,6%) des répondants au sondage. On pourrait penser qu'une bonne partie de celles et de ceux qui ont choisi cette réponse sont des aînés. En effet, cette catégorie de la population est souvent esseulée durant cette période de l'année alors que la famille peut se trouver bien loin et las amis décédés. 

La déprime de Noël, qu’on appelle plus communément  le syndrome des Fêtes, est un terme utilisé pour la première fois par le psychanalyste James Cattel en 1955. Selon lui, ce trouble affectif qui surgit vers la fin du mois de novembre est « caractérisé par la présence d’angoisses, de sentiments d’irritabilité, de nostalgie et de dépression ». 

Bien que le risque accru de déprime soit une tendance avérée pendant la période des Fêtes, les médias l’exacerbent en publiant des articles qui répandent une idée erronée. Selon ces publications mal informées, le taux de suicides augmenterait davantage en fin d’année, alors que c’est au mois de décembre qu’il y en a le moins. 

Enfin, le sens spirituel et religieux de Noël ne retient que 8,8% des répondants. Le mot Noël est issu du latin natalis qui signifie naissance. Cela renvoie effectivement à la naissance de Jésus-Christ. Pourtant, la fête du 25 décembre existait bien avant le christianisme, elle célébrait alors le solstice d’hiver. Dans cette période où le froid remplace souvent le soleil, cette fête vient réchauffer les cœurs et les foyers depuis des millénaires. Au fil des années, sa signification a évolué, d’une fête païenne à une fête commerciale. Elle est aujourd’hui entrée dans les mœurs de nombreux pays, chrétiens ou non. 

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