Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Billet sur une vidéo de Normand De Lessard

Et si Saint-Georges revenait pour terrasser le dragon...

Chargement du vidéo
durée 07h00
29 mars 2020
2ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
Sylvio Morin
email
Par Sylvio Morin, Chef des nouvelles

Voir la galerie de photos

Le vidéographe et collaborateur d'EnBeauce.com, Normand De Lessard, s'est promené dans les rues de Saint-Georges avec sa fidèle caméra pour saisir des images presqu'irréelles de ces temps que nous traversons.

Comme les grandes cités du monde, la capitale de la Beauce est déserte dans ses artères en plein coeur de jour de fin de semaine; les stationnements sont vides, la grande majorité des commerces sont sans vie sauf les « essentiels », les parcs sont plastifiés, les résidents sont terrés.

Lors d'un conflit armé, on peut entendre venir l'ennemi par l'avancée terrestre, les vols des avions et des hélicoptères de combat, les coups de mitraille, les explosions des bombes.

Avec la pandémie de la COVID-19, c'est le silence, ou presque, alors que sournoisement, le belligérant est invisible et attaque sans distinction d'âge, de genre, de couleur de peau, de statut social, de condition physique, de richesse et de pauvreté. Que l'on soit hétéro, homo, transgenre ou bisexuel, tatoué ou pas, croyant, athée, ascète, incrédule ou indifférent, le virus frappe. Même les imbéciles y ont droit, en espérant qu'ils soient heureux!

Le bruit se trouve au front des centres hospitaliers où les braves professionnels de la santé, qui auront sûrement droit à une médaille une fois la crise passée, commencent à montrer des signes de fatigue alors que certains tombent au combat. La prestation des soins devient quotidiennement une question de vie ou de mort. Littéralement. C'est pour eux, ces femmes et ces hommes, ces héros masqués, que la courbe doit descendre. 

Dans mon imaginaire débridé, je vois apparaître Saint-Georges sur son cheval qui, d'un coup de lance — peut-être deux ou trois même, viendrait terrasser à nouveau le dragon, celui-là covidien, pour stopper ces sacrifices humains. Une idée folle qui me donne une raison de plus de me dire que ça va bien aller. Il faut bien mettre toutes les chances hurluberlues de son côté. C'est bon pour le mental.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié à 8h00

L'ancienne épicerie Marché Central près du pont de fer

LA SOCIÉTÉ HISTORIQUE SARTIGAN Vous devez avoir plus de 65 ans pour avoir connu le populaire Marché Central d'autrefois. Il était le premier immeuble à côté de l'ancien pont de fer, voisin du barbier Charles-Eugène Roy. C'est l'édifice qu'on aperçoit à la 2e photo, avec l'affiche de la farine Robin ...

Publié le 1 décembre 2025

Les sentences bonbons

La question de la confiance à l’égard de la justice revient fréquemment dans l’actualité. Idéalement, on veut nous convaincre que tout le monde est égal face à la loi. J’ai bel et bien écrit «idéalement», tout en sachant que le monde idéal n’existe pas. Au cours des derniers mois, des sentences rendues par certains Juges dans des causes diverses ...

Publié le 30 novembre 2025

Les industries Rancourt au siècle dernier

LA SOCIÉTÉ HISTORIQUE SARTIGAN Ce «moulin à scie» comme on l'appelait autrefois, appartenait aux frères Fernand et Léopold Rancourt. Avant toute construction à cet endroit, à la jonction de l'avenue Chaudière et de la première avenue, ce terrain appartenait à M. Napoléon «Pit» Bérubé qui y cultivait ...

app-store-badge google-play-badge