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Lettre à ma mère… et pour d’autres aussi

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10 mai 2020
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Sylvio Morin
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Par Sylvio Morin, Chef des nouvelles

Chère maman, je commence tout de suite cette lettre en te disant que je me compte chanceux de t’avoir toujours parmi nous, bien vivante, toute lucide, physiquement intègre (malgré tes petites rondeurs qui malmènent tes articulations!), particulièrement rebelle au confinement en cette période de pandémie mais quand même respectueuse des directives à suivre, généreuse comme pas une, bref un modèle 1937 qui continue de tenir la route!

Bien d’autres personnes non pas cette chance parce que celle qui leur a donné la vie a quitté ce monde, récemment ou il a y fort longtemps, dans des circonstances aussi diverses que possible. Pour d’aucuns, si le corps est encore là, c’est l’esprit qui est coupé de ce qu’on désigne la réalité. Je ne sais laquelle des deux situations est la plus pénible.

S’il n’y a qu’une seule journée officielle pour souligner son appréciation envers sa maman, rien n’interdit de le faire à l’année longue, à tous les jours, sans que cela demande de dérouler le tapis rouge. C’est bien connu, la mère apprécie le geste véritable, sans fioritures, à l’intention repoussée à la semaine des quatre jeudis.

Merci donc, maman, de m’avoir porté, nourri, lavé, cajolé, transporté, éduqué, grondé, conseillé, élevé, averti, défendu. Aussi d’avoir ramassé, partagé, bourse déliée et combien d’autres. Et bien sûr, d’avoir aimé.

« Qui prend l'enfant par la main prend la mère par le cœur », dit un proverbe danois. Aujourd’hui, je suis ton enfant qui te tend la main que je sais tu prendras. Aujourd’hui, tendons la main à notre mère. Cela mènera directement au coeur.

P.-S. - J’oubliais le plus important : je t’aime.

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