Sondage EnBeauce.com
37% des répondants vont prendre des vacances « sans voyage ou activités particulières »
Il peut sembler saugrenue de parler de vacances en cette période de pandémie de la COVID-19 alors que plusieurs ont perdu leur emploi ou travaillent sur des horaires réduits. Mais, il n'en demeure pas moins qu'une partie de la population est demeurée active, notamment dans les services déclarés comme essentiels.
Seulement dans le domaine de la santé, le personnel en place aura besoin d'un bon « brake syndical » pour recharger les batteries. Mais justement, le gouvernement du Québec veut mettre le frein sur le nombre de semaines d'arrêt de suite qui peuvent être prises par les travailleurs du secteur, déjà en pénurie de main d'oeuvre.
Aux dernières nouvelles, la question n'est pas non plus réglée pour ce qui est des traditionnelles vacances de la construction de la deuxième moitié de juillet alors que les chantiers viennent de réouvrir et que certains entrepreneurs veulent rattraper les retards engendrés par la crise du coronavirus.
Bref, toujours est-il que parmi les personnes qui ont répondu à notre sondage non scientifique demandant si la planification de vacances se trouvait dans leur radar, 37% ont dit qu'ils allaient en prendre « mais sans voyage ou activités particulières.»
Dans 17,2% des cas, les vacances sont définitivement dans la mire parce que ces personnes n'ont pas arrêté de travailler depuis le début de la pandémie.
Pour certains —ils sont 13,3%, la pandémie ne change rien à la situation car leur temps de repos sera basé sur « le même programme que les années passées. »
Ceux qui ont perdu leur emploi et qui ne prendront pas de vacances représentent 3,9% des réponses reçues.
Enfin, 28,6% estiment qu'il serait « irresponsable » de partir en congé tant que la crise n’est pas terminée.
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